La Société Générale a annoncé la semaine dernière qu’elle a fait état d’un premier trimestre pénalisé par ses activités de marchés. Ses revenus ont fortement baissé sur les marchés d’actions, obligations, le crédit et les changes, rapporte Reuters.
Les activités sur l’obligataire, les changes et les matières premières ont chuté de plus de 30% entre janvier et mars 2018. Sur les marchés actions, elles ont reculé de 10%.
Par ailleurs, la banque de détail en France, qui a souffert ces dernières années des négociations de crédit, surtout dans un contexte de taux bas a vu ses revenus baissé de 0,7%. En revanche, la banque confirme ses attentes de stabilisation cette année. «La décélération de l’érosion des revenus va se poursuivre sur les prochains trimestres en cohérence avec une stabilisation attendue pour l’année 2018», souligne Société Générale. En conséquence, le résultat net de la banque ressort en hausse de 13,8% au premier trimestre de l’année en cours, à 850 millions d’euros. Ce résultat est en ligne avec les attentes du marché grâce notamment à un recul de 67% de ses provisions pour mauvaises créances. Pour leur part, les provisions pour litiges de la banque sont restées stables au premier trimestre 2018 à 2,3 milliards d’euros, dont 1 milliard concerne des dossiers purement financiers. En Bourse, l’action Société Générale a gagné plus de 4% depuis le début de l’année en cours. Rappelons que l’année 2017 a marqué une nouvelle étape pour la banque, à travers la poursuite de l’adaptation de son business model, le renforcement de ses capacités d’innovation des métiers et la définition d’un nouveau plan stratégique. Sur la même année, le groupe bancaire a réalisé un résultat net part du groupe (RNPG) de 4,4 milliards d’euros, soit une appréciation de 8,4% sur un an. Ce résultat reflète la bonne tenue du revenu des métiers dans un environnement contrasté, avec une importante dynamique commerciale de la banque de détail en France.