Les prix de l’immobilier ont reculé de 0,4% au 1er trimestre. Les baisses ont varié de 0,9% à Meknès à 6,6% à Marrakech. D’autres villes résistent à ce mouvement et affichent des hausses, avec un minimum de 0,4% à Fès et un maximum de 2% à Agadir. Les transactions, elles, ont vu leur nombre progresser de 1,5% sur un an. Les prix de l’immobilier ont reculé au 1er trimestre. L’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) affiche ainsi un repli de 0,4%, selon les derniers chiffres de Bank Al-Maghrib (BAM). Cette baisse reflète un recul de 0,7% pour le résidentiel qui, elle-même, résulte d’une régression de 0,2% des prix des appartements, de 2,3% de ceux des maisons et de 7,2% pour les villas. Les prix des biens à usage professionnel ont pour leur part cédé 0,5%. Dans cette catégorie, ce sont les bureaux qui tirent vers le bas, avec une chute de 1% de leurs prix, sur un an. Les locaux commerciaux affichent quant à eux un repli de 0,6%. Le foncier a lui aussi vu ses prix se replier : -0,3%. Sur la même période, les transactions se sont améliorées de 1,5%. Principale raison : un bond de 16,1% pour les terrains et de 6,2% pour les biens à usage professionnel. Dans cette catégorie, Bank Al-Maghrib souligne une hausse de 7,5% des ventes portant sur les locaux commerciaux, «celles des bureaux ayant, en revanche, diminué de 3%». En outre, les ventes des biens résidentiels ont reculé de 3%, par rapport au 1er trimestre 2017. Dans ce segment, BAM relève une chute de 3,1% des cessions d’appartements et de 13,6% pour les villas. À l’inverse, les ventes de maisons ont augmenté de 3,6%. Marrakech : une baisse des prix sans impact sur les transactions
D’autres villes affichent des hausses de prix, avec un minimum de 0,4% à Fès et un maximum de 2% à Agadir. La capitale économique voit ses prix se redresser de 1,2% après un léger recul de 0,1% le trimestre précédent. Cette progression recouvre «une stagnation des prix des appartements et des accroissements respectifs de 9,3 et 4% pour le foncier et les actifs professionnels», détaille Bank Al-Maghrib.
Les ventes dans cette ville ont pour leur part enregistré un recul de 13,1% après celui de 4,1% un trimestre auparavant. «Ce repli a concerné les appartements avec un taux de 19,1%, les transactions portant sur le foncier et les biens professionnels ayant en revanche progressé de 6,9% et de 19,1%», précise BAM. À Tanger, les transactions explosent : +60%. Cette croissance résulte de celles des terrains (+64,6%), des appartements (+61%) et des biens professionnels (+56,5%). Les prix eux ont crû de 1,6% dans la ville du Détroit, tiré essentiellement par des hausses de 3,1% pour les appartements et de 2% pour le foncier. À l’inverse, les prix des biens professionnels se sont repliés de 4,3%. Dans la capitale administrative du Royaume, l’IPAI a augmenté de 1,4%, «en liaison avec la hausse de 3,8% des prix des appartements et de 2,9% de ceux des terrains», indique BAM. Les prix des biens à usage professionnel ont, pour leur part, diminué de 12,6%. Le nombre de transactions à Rabat a pour sa part progressé de 18,8% : +22,9% pour les appartements, +44,4% pour le foncier et +7,7% pour les biens à usage professionnel.