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Depuis 2005, le secteur des coopératives forestières a évolué dans la plupart des régions forestières du Maroc pour atteindre actuellement un total de 203 coopératives regroupant 13.300 adhérents. Sur l’ensemble des coopératives, 40% œuvrent dans la valorisation des plantes aromatiques et médicinales. Le secteur de valorisation des produits forestiers par les coopératives génère 1 million de journées de travail par an et constitue la principale source de revenus estimés à 2.000 dirhams par mois en moyenne, pour plus de 20.000 foyers dans les zones rurales défavorisées. Ces chiffres ont été publiés par le Haut Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD) qui a célébré la Journée internationale des coopératives sur le thème «Développement inclusif et travail décent».
Selon un communiqué du HCEFLCD, plus de 90% des espaces de plantes aromatiques et médicinales sauvages valorisables sont exploités dans le cadre de contrats de partenariat avec les coopératives forestières. «Durant la période 2005-2018, plus de 288 contrats de partenariat ont été conclus avec un montant global qui s’élève à 474 millions de dirhams alors qu’avant 2005, presque la totalité des produits des plantes aromatiques et médicinales était cédée aux entreprises dans le cadre de l’adjudication publique», poursuit le communiqué du Haut Commissariat. Le HCEFLCD a mis aussi en œuvre un programme d’appui aux coopératives aquacoles dans les eaux continentales, qui a démarré en 2017 dans le cadre de la mise en œuvre du plan décennal 2015/2024 qui a ciblé la région de Béni Mellal-Khénifra. Au cours de cette année, trois autres provinces, à savoir Rehamna, Taounate et Larache, ont été ciblées pour la promotion de l’aquaculture en cage au profit des coopératives locales. Le nombre actuel des coopératives aquacoles bénéficiaires s’élève à 12 coopératives regroupant plus de 330 adhérents pour une production aquacole estimée à 400 tonnes, et générant un chiffre d’affaires estimé à 8 millions de dirhams.
