«Les réponses à la pénurie d’eau de nombreux pays arabes reposent généralement sur l’accroissement de l’offre à travers la surexploitation des ressources en eaux souterraines non renouvelables et la dépendance croissante à l’égard de ressources non conventionnelles à forte consommation d’énergie, telles que le dessalement», constate l’Unesco dans sa présentation de «l’Open Water Symposium» dédié aux pays africains et arabes, jusqu’en fin de semaine dernière à Rabat par la Division des sciences de l’eau de l’Unesco avec l’appui du Bureau de l’Unesco pour le Maghreb. L’ensemble des pays de cette région vit un stress hydrique qui ne fait que s’aggraver avec le réchauffement climatique et la demande en progression continue. «Au Maroc, le potentiel en ressources en eau naturelles renouvelables est en deçà de 1.000 m³/habitant/an, ratio communément admis comme seuil critique de stress hydrique.
À Rabat, l’Unesco privilégie logiciels et applications libres
Sept formations portant sur neuf logiciels et applications libres en lien avec différents aspects de la gestion de l’eau, celle de l’irrigation et de l’assainissement ont été présentées à Rabat par la Division des sciences de l’eau de l’Unesco. Ces outils informatiques devraient permettre d’alléger la pression que subissent les nappes phréatiques exacerbée pour le réchauffement climatique et la demande croissante.
Samir Benmalek
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03 Novembre 2019
À 11:49
