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À Rabat, l’Unesco privilégie logiciels et applications libres

Sept formations portant sur neuf logiciels et applications libres en lien avec différents aspects de la gestion de l’eau, celle de l’irrigation et de l’assainissement ont été présentées à Rabat par la Division des sciences de l’eau de l’Unesco. Ces outils informatiques devraient permettre d’alléger la pression que subissent les nappes phréatiques exacerbée pour le réchauffement climatique et la demande croissante.

À Rabat, l’Unesco privilégie  logiciels et applications libres

«Les réponses à la pénurie d’eau de nombreux pays arabes reposent généralement sur l’accroissement de l’offre à travers la surexploitation des ressources en eaux souterraines non renouvelables et la dépendance croissante à l’égard de ressources non conventionnelles à forte consommation d’énergie, telles que le dessalement», constate l’Unesco dans sa présentation de «l’Open Water Symposium» dédié aux pays africains et arabes, jusqu’en fin de semaine dernière à Rabat par la Division des sciences de l’eau de l’Unesco avec l’appui du Bureau de l’Unesco pour le Maghreb. L’ensemble des pays de cette région vit un stress hydrique qui ne fait que s’aggraver avec le réchauffement climatique et la demande en progression continue. «Au Maroc, le potentiel en ressources en eau naturelles renouvelables est en deçà de 1.000 m³/habitant/an, ratio communément admis comme seuil critique de stress hydrique.
Cette situation est en train d’empirer sous l’effet du changement climatique (...) D’où, la nécessité de prendre en compte le changement climatique dans l’élaboration de la politique de l’eau», écrit encore l’Organisation onusienne, qui ne fait que renouveler une alerte déjà lancée un nombre incalculable de fois.
Une des pistes serait le recours aux logiciels gratuits en lien avec la cartographie, la modélisation des écoulements de surface et des eaux souterraines. Ces applications libres d’accès portent également sur et la gestion de l’irrigation, le traitement des eaux usées et la télédétection. «Les outils de modélisation sont incontournables pour l’aide à la décision quant à la gestion des ressources en eau. Seulement, leur utilisation est limitée dans les pays en voie de développement en raison de licences coûteuses et du manque de données», a expliqué Golda El Khoury, Représentante de l’Unesco au Maghreb citée dans le communiqué.
La contribution de l’Organisation de l’ONU, en partenariat avec le «Global Open Water Netwok», est la mise à disposition des décideurs des formations permettant un accès facile des infrastructures informatiques, des données et des logiciels libres pour les applications des ressources en eau, souligne l’Unesco. Le Programme hydrologique international de l’Unesco est un programme intergouvernemental du système des Nations unies consacré à la recherche dans le domaine de l’eau, à la gestion des ressources en eau, ainsi qu’à l’éducation et au renforcement des capacités. 

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