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Al Mada, l’un des plus grands fonds d’investissement à capitaux privés à l’échelle panafricaine, a consigné les principales actions qui illustrent son engagement en matière de Responsabilité sociale et environnementale (RSE) dans un rapport publié en décembre 2018. Le document retrace globalement l’histoire de l’évolution et de l’engagement de ce fonds qui, depuis sa création, a joué un rôle prépondérant en tant qu’acteur majeur de modernisation de l’économie nationale pour devenir aujourd’hui un fonds panafricain au service du développement national et continental. «Le sens de notre responsabilité sociétale et l’engagement au service de notre environnement sont au cœur de notre ADN», souligne en préambule Hassan Ouriagli, PDG d’Al Mada. Une responsabilité qui s’exprime à travers les exigences en matière d’éthique et de gouvernance, mais aussi au niveau de l’investissement et des actions menées en faveur des communautés.
La première action phare qui a concrétisé l’engagement citoyen d’Al Mada a été la création de la Fondation ONA, une institution à vocation culturelle et sociale qu’on ne présente plus.
C’était en 1988 et c’était la première d’une série de dates-clés qui ont façonné l’histoire de la responsabilité sociétale et environnementale d’Al Mada.
Le rapport souligne que les années 2000 ont marqué l’ancrage institutionnel des engagements sociaux des participations Al Mada et son engagement sur la voie du développement durable. La première étape a été franchie avec succès en 2002 à travers une initiative de sensibilisation et d’implication des dirigeants qui a abouti à la mise en place d’une véritable stratégie RSE basée sur sept grandes orientations : une meilleure gestion de l’énergie, de l’eau et des déchets, la démocratisation de l’accès aux produits, l’amélioration de la sécurisation des filières et de la traçabilité des produits, la garantie de la qualité et de la sécurité des produits, le soutien de l’emploi et de l’économie locale, la réduction du taux des accidents de travail et du risque de maladies professionnelles et enfin la gestion des compétences et le développement professionnel.
Mais ce n’est qu’en 2008 que la RSE est intégrée pour la première fois par le management de l’ONA comme axe stratégique. «Un audit est réalisé au sein de plusieurs filiales pour mesurer le niveau de maîtrise de la RSE, consolider durablement les performances sur le terrain, s’assurer de la clarté et de la précision des objectifs et partager le retour d’expérience», lit-on dans le rapport.
À partir de cette date, le fonds a connu plusieurs évolutions, dont plusieurs phases de restructuration, qui ont en fait ce qu’il est aujourd’hui, c’est-à-dire un acteur qui a profondément ancré les préoccupations économiques, environnementales, d’éthique et de responsabilité sociale dans sa stratégie et sa vision à long terme.
