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Le capital immatériel est le principal levier pour un meilleur positionnement du Maroc à l’international

Dans le cadre de la septième édition de son rapport «Tableau de bord stratégique», relatif à l’évolution du positionnement international du Maroc, l’Institut Royal des études stratégiques souligne la nécessité, pour le Maroc, de renforcer son capital immatériel pour en faire un levier de son positionnement international. Le rapport donne un aperçu du positionnement du Maroc sur le plan international dans les domaines politique, économique, social, culturel et environnemental.

Le capital immatériel est le principal levier  pour un meilleur positionnement du Maroc  à l’international

L’Institut Royal des études stratégiques (IRES) vient de diffuser sur sa plateforme internet la septième édition du «Tableau de bord stratégique : évolution du positionnement international du Maroc». Ce document de référence «constitue un outil permettant de donner un aperçu du positionnement du Maroc sur le plan international dans les domaines politique, économique, social, culturel et environnemental». Il faut le remarquer, la veille stratégique à l’IRES a évolué depuis 2015 vers une veille avancée, de nature systémique et dynamique, comprenant deux volets. Un premier volet de nature qualitative et le second d’ordre quantitatif, se matérialisant par le «Tableau de bord stratégique» objet de la septième édition de ce rapport édité en octobre et qui vient d’être mis sur le site internet de l’IRES 
(ww.ires.ma).
Le rapport comprend près de 190 indicateurs stratégiques, classés selon les dix domaines de veille stratégique (DVS) de l’Institut. Cependant, ainsi que le précisent les rédacteurs de ce document, «le nombre d’indicateurs identifiés par domaine ne préjuge pas de l’importance de ce dernier. Il est souvent fonction de la disponibilité des données statistiques relatives au domaine concerné. Certains de ces indicateurs ont des limites qui ont été révélées par plusieurs études. Ils ne reflètent pas les avancées enregistrées par le Royaume du Maroc. Leur intégration dans le tableau de bord stratégique est motivée par le seul fait que ces indicateurs sont pris en considération par les organismes internationaux pour apprécier la situation du Maroc», estiment-ils.
Par ailleurs, les informations relatives aux différents indicateurs ont été recueillies à partir de sources variées. Elles ont été puisées auprès des organismes nationaux tels que le Haut-Commissariat au Plan (HCP), les départements ministériels et l’Office des changes, et les institutions internationales telles que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, l’OCDE, le PNUD, l’OMS, la FAO, le CEPII (Centre d’études prospectives et d’informations internationales). Ce document a une particularité par rapport aux précédentes éditions, dans la mesure où il intègre de nouveaux indicateurs stratégiques liés notamment aux droits des enfants, à l’ouverture des données (open data), à l’environnement du commerce illicite, à l’inclusion numérique et à la compétitivité des talents, est-il précisé dans le rapport.
S’agissant des résultats de la septième édition du Tableau de bord stratégique, le document met en évidence la nécessité, pour le Maroc, de renforcer son capital immatériel pour en faire un levier de son positionnement international. Ce document, riche en tableaux, chiffres et indices, regorge d’informations très sérieuses et utiles qui sont traitées à travers onze principaux axes. Ainsi, de manière globale, le rapport a abordé la richesse globale et le capital immatériel, puis il a axé son analyse sur les dix domaines de veille stratégique (DVS). Il s’agit des DVS intitulés «garantir l’indépendance relative en ressources stratégiques et préserver durablement le capital naturel», «préserver l’intégrité territoriale du pays et renforcer sa résilience face aux menaces transnationales», «développer le capital social et en faire un avantage compétitif pour le Maroc», «améliorer le système de gouvernance et l’aligner sur les standards internationaux», «armer le pays contre les effets du changement climatique et les catastrophes naturelles», «réussir l’insertion du Maroc dans le nouvel ordre géoéconomique et géopolitique mondial qui se profile», «surveiller les migrations internationales et préparer le Maroc à faire face aux enjeux et défis qui en découlent», «réussir le développement territorial du pays», «assurer l’insertion du Maroc dans l’économie mondiale du savoir» et «surveiller les évolutions sociétales nationales et internationales». 

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