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Le coréen, une langue en pleine expansion dans la cité des marguerites

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La langue coréenne a de plus en plus d’adeptes au Maroc, où un nombre important de jeunes, notamment au niveau des universités, s’y intéressent, dont une majorité l’a apprise en ayant recours à internet.
Les raisons de cet intérêt pour le coréen sont multiples. L’on cite, à cet égard, le développement économique exceptionnel de la Corée du Sud, son système éducatif performant et son dynamisme culturel et artistique. Selon certaines estimations, le coréen est la 17e langue la plus parlée au monde.  En vue de répondre à cette demande de plus en plus insistante, l’Agence coréenne de coopération internationale, Koica Maroc a mis à la disposition de certaines universités et grandes écoles nationales des enseignants de la langue coréenne. C’est le cas de l’École nationale de commerce et de gestion (ENCG) relevant de l’Université Ibn Tofaïl de Kénitra. À cet effet, une rencontre consacrée à la langue et à la culture coréenne a été organisée à l’ENCG. Cette journée a été animée par Hibatallah Dahhan, étudiante à 
l’ENCG Kénitra-Option affaires et commerce international. Dans une déclaration au journal «Le Matin», cette jeune étudiante, qui maîtrise parfaitement la langue coréenne, a précisé qu’elle a effectué une visite en Corée du Sud dans le cadre du programme «Experts de la langue et de la culture coréenne», d’une durée de 80 jours, et dont l’objectif est d’améliorer les capacités linguistiques des participants et de mieux connaître la culture et les traditions coréennes. «J’étais la seule représentante du Maroc à cette formation, et aujourd’hui, j’ai le grand plaisir de partager cette belle expérience avec mes collègues étudiants», a-t-elle souligné. 
Exprimant sa joie d’être au Maroc et d’y travailler, Rae hyeon Kim, enseignante de la langue coréenne à l’ENCG et membre du corps des volontaires de son pays, a indiqué qu’elle a découvert, avec plaisir, que plusieurs jeunes de l’Université Ibn Tofaïl s’intéressent à la culture et à la langue coréenne. «De plus, les étudiants marocains ont ce don et cette capacité, tout à fait particulière, d’apprendre les langues étrangères rapidement. C’est ma première année à Kénitra et je suis agréablement surprise de constater cet engouement pour la langue et la culture de mon pays», a-t-elle indiqué. 
Lors de cette rencontre, plusieurs étudiants ont exprimé leur volonté et leur désir d’améliorer leurs connaissances de la langue et de la culture de ce pays, grand ami du Royaume. C’est le cas de Hanane Chiyat qui a salué cette initiative qui permettra aux étudiants de s’enquérir de l’expérience des étudiants marocains qui ont eu l’occasion d’effectuer des stages de formation linguistique en Corée. «J’ai déjà effectué un voyage touristique dans ce beau pays qui m’a, à plusieurs égards, impressionné et je voudrai m’y rendre pour faire des études supérieures», a-t-elle expliqué.  Pour sa part, Widad Biguiz a déclaré qu’elle a appris quelques notions de la langue coréenne chez elle et que cette rencontre constitue l’occasion idoine pour avoir plus d’informations sur les modalités de l’apprendre de manière académique. Dans le même ordre d’idées, le jeune étudiant Ahmed Announi a précisé que sa présence exprime sa volonté de découvrir à la fois la langue et l’héritage socioculturel coréens. «J’ai appris, lors de cette journée, que le nouvel alphabet coréen le hangul (ou hangeul), plus facile et plus accessible, a été créé au XVe siècle par un groupe d’érudits de la cour du Roi Sejong. Un acte fondateur qui a permis à la langue coréenne et, par extension, à la culture coréenne de rayonner à travers le monde», a-t-il conclu. 

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