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Croissance à deux chiffres pour l’OCP en 2018

Le groupe OCP a enregistré des résultats opérationnels et financiers en forte croissance en 2018. Ainsi, son chiffre d’affaires s’est accru de 15%, s’élevant à 55,9 milliards de DH et le résultat net part du groupe s’est amélioré de 19%, atteignant 5,4 milliards. Le groupe a investi pour 10,8 milliards en 2018.

Croissance à deux chiffres  pour l’OCP en 2018
Le chiffre d’affaires d’OCP est principalement tiré par la croissance des ventes sur les segments des engrais et de l’acide phosphorique.

L’OCP maintient le cap. Le groupe phosphatier a affiché des résultats opérationnels et financiers en forte croissance en 2018. C’est le fruit d’«une solide performance opérationnelle en lien avec l’agilité commerciale du groupe, sa flexibilité industrielle et des conditions de marché favorables», indique le top management.
Ainsi, l’OCP a réalisé un chiffre d’affaires en augmentation de 15%, s’élevant à 55,9 milliards de DH, tiré principalement par la croissance des ventes sur les segments des engrais et de l’acide phosphorique. En effet, le chiffre d’affaires des engrais s’est amélioré de 20%, du fait d’un accroissement aussi bien des volumes que des prix. La demande a été soutenue par la hausse significative des importations en Inde et aux États-Unis. Le chiffre d’affaires de l’acide phosphorique a progressé plus vite (39%), sous l’effet combiné, lui aussi, de la hausse des volumes et des prix. La demande a été tirée principalement par l’Asie et l’Europe. Le segment de la roche a, quant à lui, enregistré un chiffre d’affaires stable, permettant au groupe de consolider sa position de leader sur le marché, selon les responsables de l’OCP.

De ce fait, à fin décembre 2018, les engrais représentaient 55% du chiffre d’affaires total, la roche et l’acide phosphorique 18% chacun.
Cette dynamique de l’activité s’est répercutée positivement sur l’Ebitda, qui a affiché un net bond (34%) l’année dernière, et sur la marge d’Ebitda qui a atteint 31%, contre 26% en 2017. L’amélioration de cette marge est, en effet, «soutenue par la forte croissance du chiffre d’affaires ainsi que par l’excellence opérationnelle, reflétant les avantages concurrentiels de l’OCP», notent les dirigeants du groupe. Il s’agit, détaillent-ils, d’«une grande capacité de production, une position de leader en matière de coûts – parmi les plus compétitifs de l’industrie – une grande flexibilité industrielle et un renforcement de l’agilité commerciale». Ce qui a permis de soutenir le niveau de profitabilité tout en neutralisant la hausse des coûts des intrants, particulièrement le soufre, est-il souligné.
Le bon comportement du chiffre d’affaires et de l’Ebitda s’est traduit par un résultat opérationnel en très nette progression (10 milliards de DH contre 5,5 milliards en 2017).
L’amélioration de la profitabilité s’est concrétisée par la progression de 19% du résultat net part du groupe, qui s’établit à 5,4 milliards. Et ce, fait remarquer le top management du groupe, malgré la non-reconduction en 2018 d’un effet dollar positif de 2,9 milliards constaté dans les comptes 2017, ainsi que la constatation en 2018 des frais financiers liés à l’opération exceptionnelle d’affacturage du crédit de TVA.

Pour ce qui est de l’endettement net, il passe de 43,9 milliards en 2017 à 35,2 milliards en 2018, soit un ratio Dette nette/Ebitda de 2x à fin 2018, en ligne avec la notation «Investment Grade ».
À noter que le groupe a investi pour 10,8 milliards l’année dernière. 

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