Révéler la vérité sur les conditions de vie de la population sahraouie et mettre à nu les mensonges du Front polisario, tel est justement l’objectif de la nouvelle enquête signée Medi1 TV. Baptisé «De Tindouf à Laâyoune, le chemin de la dignité», ce documentaire exclusif sera diffusé par la chaîne ce dimanche 14 avril à 21 heures. Ce documentaire inédit, présenté en avant-première devant la presse, fait une comparaison claire et objective entre les conditions de vie de la population sahraouie vivant à Laâyoune et celle séquestrée dans les camps de Tindouf.
Pour réaliser ce travail journalistique de grande envergure tout en respectant une scrupuleuse neutralité dans la présentation des faits, la chaîne a fait appel à une journaliste espagnole, Patricia Medjidi Juez. «On a opté pour une journaliste espagnole parce qu’il est difficile pour un journaliste marocain d’obtenir l’accréditation par les autorités du polisario et parce qu’on s’est rendu compte que les Espagnols avaient une idée erronée de l’affaire du Sahara. De plus, Patricia, même si elle est journaliste professionnelle et exerce depuis près de 25 ans, elle n’a jamais rien écrit sur l’affaire et ne s’y était pas vraiment intéressée auparavant. Elle était donc bien placée pour assurer cette mission avec objectivité», a expliqué Omar Dahbi, directeur central des rédactions de Medi1 TV. Ainsi, pendant 1 heure 10 minutes, Patricia Medjidi Juez nous raconte d’un côté les péripéties qu’elle a connues dans les camps de Tindouf où le dénuement le plus total sévit, et de l’autre les différents chantiers ouverts dans la ville de Laâyoune afin d’améliorer la vie des citoyens. «Je croyais que Laâyoune était un camp de réfugiés comme Tindouf, c’est ce qu’on nous avait fait croire. Je suis extrêmement surprise de découvrir une ville aussi moderne et riche en infrastructures, dans laquelle les gens et les femmes surtout vivent en toute liberté», a commenté la journaliste dans le documentaire.
Du côté de Tindouf, le documentaire met en avant les détournements des aides humanitaires, l’absence d’infrastructures de base, la terreur et le manque de sécurité dans lesquels vivent les populations. Différents témoins se sont exprimés dans ce sens, dont Mahfoud, un jeune homme révolté qui a accepté de témoigner à visage découvert pour dénoncer les abus commis par le front contre une population privée de ses droits les plus basiques.