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Les établissements privés dégainent leurs nouveautés !

À chaque rentrée, écoles supérieures et universités rivalisent de nouveautés, guidées par les exigences d’un marché de l’emploi en mutation continue ainsi que par le souci d’une insertion professionnelle réussie des lauréats. Tour d’horizon.

Les établissements privés dégainent leurs nouveautés !

La rentrée universitaire ne manque jamais d’apporter son lot de nouveautés et la prochaine ne dérogera pas à la règle. Les établissements privés annoncent d’ores et déjà le lancement de nouvelles filières ou de nouveaux programmes visant à renforcer leur offre au titre de l’année 2019-2020 pour une meilleure adaptation aux exigences du marché de l’emploi.
«Pour la rentrée prochaine, nous démarrons deux nouveaux diplômes, à savoir le Bachelor en gestion des entreprises et le Master en affaires internationales», fait savoir Thami Ghorfi, président de ESCA École de Management. Le premier, poursuit-il, vise à former des managers opérationnels dans différentes spécialités : e-Business et Marketing digital, Achats et Logistique internationale, Banques et Assurances, et Gestion comptable et financière. Le second est destiné à doter les étudiants «d’un savoir approfondi et pratique du fonctionnement des marchés régionaux et internationaux» tout en leur permettant d’acquérir les techniques nécessaires pour piloter et accompagner l’internationalisation des organisations dans la région Afrique-Méditerranée. «Cette région offre plusieurs opportunités aux entreprises mais requiert une compréhension géopolitique et géoéconomique et des innovantes managériales pour y développer des affaires. C’est une opportunité exceptionnelle pour les entreprises qui seront nombreuses à saisir les nouvelles opportunités de la ZLECA (Zone de libre-échange continentale africaine)», précise Thami Ghorfi.

De son côté, l’Université privée de Fès (UPF) compte étoffer son offre à travers le lancement de filières qualifiées de «novatrices» et d’«originales» par son président Mohammed Aziz Lahlou. L’établissement qui propose déjà plusieurs filières d’excellence à finalité métiers dans les domaines de l’ingénierie, de la gestion et des finances et des métiers de l’architecture et du bâtiment, lancera lors de la prochaine rentrée une filière «Transformation digitale» et une autre «Génie des systèmes». «La filière Transformation digitale croise plusieurs spécialités du monde de l’information et du numérique alors que la filière Génie des systèmes embarqués vient répondre à une demande avérée dans les secteurs de l’aéronautique et de l’automobile qui sont en pleine croissance au Maroc», explique le responsable. Ces nouvelles offres sont le résultat de la veille informationnelle mise en place par l’institution dans le but de mieux cerner la demande du marché de l’emploi et d’anticiper le recadrage de son offre de formation.
L’Université privée de Marrakech (UPM) ne sera pas en reste. De nouveaux programmes sont dans les starting-blocks, comme nous l’annonce son président académique, Mohamed Knidiri. «Nous renforçons cette année encore le pôle santé avec l’ouverture d’une licence sage-femme. Le pôle ingénierie et innovation, quant à lui, se renforcera avec l’ouverture de deux programmes Master : un en nutrition humaine et diététique médicale et un autre en Management de la qualité, sécurité et environnement», fait-il savoir. 
Ce dernier programme, a-t-il précisé, a la particularité d’être ouvert aux détenteurs d’une licence scientifique mais également aux détenteurs d’une licence en management, sciences économiques et sociales ou diplômes équivalents. Il a pour principal objectif de former des cadres capables de maîtriser les outils du management de la qualité en vue d’assurer le suivi et l’évaluation des procédés de fabrication des produits ou d’élaboration des services. «Les soucis majeurs de ces futurs cadres sont l’amélioration de la qualité des produits et services, la réduction des coûts de production, l’augmentation de la productivité, la réduction de la pollution et la sécurité au travail», souligne Mohamed Knidiri.

Pour sa part, Toulouse Business School Casablanca continuera sur sa lancée en mettant en place de nouveaux programmes liés à des secteurs et filières d’avenir comme le Big Data ou l’entrepreneuriat & l’innovation. «À la rentrée universitaire 2019, TBS Casablanca ouvrira un Master MSc Audit -contrôle de gestion - Finance en formation initiale en semaine accrédité par l’État et en alternance en cabinet d’expert-comptable partenaire de TBS Casablanca», annonce Mohamed Derrabi, directeur de TBS Casablanca. L’ouverture d’un nouveau parcours «Entrepreneurship & Innovation in Emerging Market» est également au programme. Il accueillera à Casablanca les étudiants des autres campus de TBS à Toulouse et à Barcelone, en plus des universités partenaires de plus d’une centaine de pays. Et ce n’est pas tout. La Business School ouvrira également, début 2020, un parcours en Big Data et IA en partenariat avec Microsoft «afin de répondre aux métiers de demain et former des cadres capables de gérer la transformation digitale des entreprises et la montée en puissance de la donnée», explique Mohamed Derrabi. 


L’UIC s’associe avec ESC Clermont et lance son 1er Doctorate of Business Administration (DBA) 

Le pôle Formation Exécutive de l’Université internationale de Casablanca (UIC) renforce son offre académique avec le lancement, dès la rentrée de septembre 2019, du diplôme DBA (Doctorate of Business Administration) de l’École supérieure de commerce ESC Clermont. Étalé sur 3 ans d’études avec possibilité de rajouter une quatrième année au sein du campus de Clermont pour l’obtention du Doctorat national français. «Ce DBA a pour objectif de former une nouvelle génération de docteurs ayant une triple compétence en enseignement, consulting et recherche appliquée», a fait savoir Said Benamar, directeur du pôle Formation Executive de l’UIC et expert en Sciences de l’éducation. Ce diplôme doctoral permettra ainsi aux participants d’acquérir des compétences théoriques poussées en sciences du management, de développer des compétences méthodologiques en recherche et une approche scientifique du management. De même, il leur permettra de mener une recherche rigoureuse et surtout pertinente, intéressante et utile pour les managers et les entreprises ainsi que de valoriser la thèse sous forme de publications dans des revues académiques et, en conséquence, de devenir un spécialiste de la recherche appliquée, du consulting et de l’enseignement.


Une école d’intelligence collective de l’Université Mohammed VI Polytechnique voit le jour​

L’Université Mohammed VI Polytechnique a lancé en juin dernier son École d’intelligence collective, au sein du campus de Benguérir. Premier de son genre, le master proposé par cette école est dédié à l’enseignement en intelligence collective, en plus d’un programme de doctorat sur 5 ans avec des opportunités de recherches postdoctorales, un Master exécutif ainsi qu’un incubateur entrepreneurial. Son programme de recherche s’articule en plusieurs domaines, dont les sciences cognitives dans le but de comprendre l’intelligence humaine et de contourner ses lacunes en matière de réflexion, le design des systèmes d’organisation, la facilitation d’équipe, discipline portée par l’intelligence émotionnelle, la gestion de conflit et l’exploitation de la créativité au sein d’un groupe de travail ainsi que des sciences organisationnelles et management. Cette université propose actuellement 15 programmes de master et au cours de l’année universitaire 2019-2020, elle accueillera 1.600 étudiants sur son campus principal à Benguérir.


Un centre universitaire de recherches sur les produits du terroir à Sidi Ifni

Le Centre universitaire de recherches sur les produits du terroir relevant de l’Université Ibn Zohr d’Agadir a été inauguré en juin dernier par le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Said Amzazi, à Sidi Ifni. M. Amzazi a également procédé au lancement de la licence professionnelle en gestion du tourisme et en ressources humaines pour la prochaine année universitaire 2019-2020. Le lancement de la licence professionnelle à Sidi Ifni offrira aux étudiants et aux stagiaires l’opportunité de poursuivre leurs études et de se spécialiser dans des secteurs prometteurs qui contribueront à relever les défis du développement de la province. Il s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre l’Office de la formation et de la promotion du travail (OFPPT) dans les provinces du Sud et l’Université Ibn Zohr.


Vers la création d’un master en management des services de santé

Une convention de coopération académique a été signée, en mars dernier, entre l’École nationale de santé publique (ENSP) et l’Emlyon Business School Afrique, l’une des prestigieuses grandes écoles dans le monde, pour la création d’un master conjoint en management des services de santé. La convention a pour objectif de définir les intentions des deux écoles à fixer les grandes lignes de leurs contributions respectives au développement de l’enseignement, de la recherche et de l’expertise en matière de management de la santé. L’ambition consiste à ouvrir des formations conjointes et de développer des projets de recherche visant à répondre aux enjeux de développement du secteur de la santé au Maroc et en Afrique. Cette collaboration marque la volonté de l’École nationale de santé publique et de l’Emlyon Business School Campus Casablanca de développer l’hybridation entre les disciplines au service de la performance d’un secteur de la santé en pleine mutation.

 

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