La FAO lance un plan de développement des forêts urbaines

La FAO estime à 1,5 milliard de dollars le besoin en financement pour couvrir les 800.000 hectares des forêts urbaines dans 30 pays d’Afrique et d’Asie d’ici 2030. Selon la FAO, le but de ce plan est baptisé «une grande muraille verte pour les villes» est de faire baisser la température des villes, de réduire les frais de climatisation et les eaux de ruissellement, et de mieux filtrer la poussière et les polluants. Ce projet porte sur la création de 500.000 hectares de nouvelles forêts urbaines et vise à maintenir près de 300.000 hectares de forêts déjà existantes, notamment au Sahel et en Asie centrale. Lorsqu’ils sont bien gérés, les arbres et forêts urbaines «peuvent contribuer à réduire la température de l’air de 8°C, à réduire de 40% les frais associés à la climatisation et à améliorer la qualité de l’eau», ajoute l’organisation qui rappelle que la proportion de personnes vivant dans les villes atteindra presque 70% d’ici 2050. La FAO attire l’attention sur le besoin de justice environnementale : «En Éthiopie, on a montré qu’entre les quartiers riches arborés et les quartiers pauvres dénudés, il pouvait y avoir jusqu’à 10°C de différence de température». L’un des modèles cités est le projet lancé par l’Union africaine de grande muraille verte en Afrique et au Sahel, mais aussi des actions contre la désertification à Haïti et à Fidji financées par l’Union européenne.