Menu
Search
Jeudi 18 Avril 2024
S'abonner
close
Jeudi 18 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Enseignement

La formation professionnelle, un levier d’inclusion des jeunes

La formation professionnelle, un levier d’inclusion des jeunes

Cette rentrée 2019-2020 intervient dans le contexte de l’adoption de la feuille de route relative à la formation professionnelle. Un chantier plus que jamais placé en haut des Priorités de S.M. le Roi Mohammed VI et au cœur du nouveau modèle de développement pour le Maroc. L’enjeu est donc important et déterminant pour l’avenir de pays, car il impacte directement la croissance économique. «Ce n’est qu’en formant une main-d’œuvre qualifiée, capable de répondre aux exigences des différents secteurs productifs de notre pays et de faire le poids face à la mondialisation du marché du travail, que nous pourrons doter notre économie d’une meilleure compétitivité», a rappelé le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaïd Amzazi. L’une des nouveautés marquantes de cette rentrée qui s’inscrit dans la mise en œuvre de la feuille de route relative à la formation professionnelle est le lancement des Cités des métiers et des compétences au niveau de chacune des douze régions du Royaume. Ces nouveaux centres de formation ont pour objectif de mettre à niveau l’offre du secteur et de restructurer les filières en fonction de leur pertinence sur le marché de l’emploi. Se voulant efficientes, ces centres accorderont un intérêt particulier à mode de formation en milieu professionnel, à l’apprentissage des langues étrangères et aussi à l’approche par compétence et les soft skills. «La formation aux soft skills est une nécessité absolue. Il ne suffit pas de former des experts, mais il est important d’avoir des profils qui sachent travailler en groupe, communiquer et qui sont créatifs», explique Jamal Belahrach, président de la Fondation Zakoura. L’invité de «L’Info en Face» relève par ailleurs le rôle important que devront jouer les entreprises dans ce processus de formation et notamment au niveau de la formation continue. «Nous avons besoin d’une révolution dans la gestion de la formation continue dans le sens d’une meilleure implication du secteur privé», lance Belahrach.

Lisez nos e-Papers