«Alors que l’investissement mondial dans l’énergie propre (...) a considérablement augmenté, en revanche, ceux injectés dans les autres secteurs à faibles émissions de carbone sont à la traîne», constate «The Climate Finance Leadership Initiative», qui devra remettre le rapport sur l’implication du secteur privé dans la lutte contre les changements climatiques. Ce document sera remis au secrétaire général des Nations unies le 25 septembre lors du Sommet de l’action climatique à New York. En attendant cette échéance, la Conventions-Cadre des Nations unies sur le changement climatique a publié ce rapport qui rappelle qu’en 2018, l’utilisation accrue des énergies renouvelables a permis d’éviter l’émission de 214 millions de tonnes de gaz à effet de serre. Mais la consommation d’énergie a été à l’origine de l’émission de 1,25 tonne de CO2 rendant ainsi insuffisant l’effort mondial pour contenir le réchauffement climatique entre 1,5 et 2 °C. The Climate Finance Leadership Initiative, qui regroupe notamment Allianz Global Investors, Axa, Enel, Goldman Sachs et HSBC, relève deux niveaux de disparité, sectorielle et régionale.
Les investissements privés ne répondent pas aux exigences de l’économie verte
À la demande du secrétaire général de l’ONU, «The Climate Finance Leadership Initiative» publiera, le 25 septembre à New York, son rapport sur l’implication du secteur privé dans le financement de l’économie sobre en carbone. Cette Initiative regroupe, à titre d’exemple, Allianz Global Investors, Axa et Goldman Sachs.
Samir Benmalek
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22 Septembre 2019
À 14:11
