Une vie fascinante qui nous fait découvrir la droiture de cet homme et sa bonne éducation. L’exemple parfait du citoyen intègre qui a travaillé pour son pays avec dévouement et abnégation. Dans la préface du premier tome, le docteur Abdelmajid Benjelloun parle de la narration de l’auteur qui se focalise sur les considérations personnelles pleines de sagacité et d’émotion, n’essayant à aucun moment de se jeter des fleurs, allant au contraire jusqu’à dévoiler ses défauts. «Chez Afif, c’est dans une certaine mesure la pudeur d’exister. Bref, son témoignage est d’une belle sincérité, je dirais même d’une émouvante innocence», souligne le professeur universitaire Benjelloun qui ne manque pas de saluer la franchise de Afif dans l’évocation de sa vie à cœur ouvert. «Je connais en général beaucoup d’artistes, et des peintres en particulier, qui dans leurs mémoires, feraient complètement l’impasse sur leur vie professionnelle-gagne-pain, en quelque sorte, pour n’y aborder que leur œuvre picturale. Afif attache une telle importance à son travail à l’Office de commercialisation et d’exportation (OCE)».
L’autre facette de l’artiste-peintre surnommé le prince des casbahs
Après quatre ans de travail et de recherches, l’artiste-peintre et écrivain Afif Bennani sort son livre «En égrenant le chapelet de ma vie» – Tome 1, qu’il a signé, récemment, devant un parterre d’intellectuels, de professeurs universitaires et d’amis. Un ouvrage qui dévoile la vie de l’auteur depuis sa naissance, en passant par ses études, jusqu’à l’occupation de sa fonction au sein de l’Office de commercialisation et d’exportation du Maroc où il a dirigé, pendant 30 ans, plusieurs départements commerciaux.
Ouafaa Bennani
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17 Mars 2019
À 17:51
