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L’Alliance des maladies rares alerte sur les dangers de l’hypertension artérielle

Célébrée le 5 mai de chaque année, la Journée mondiale de l’hypertension artérielle est une occasion d’attirer l’attention sur les dangers de cette pathologie rare et dangereuse. L’Alliance des maladies rares, présidée par le docteur Khadija Moussayer, a profité de cette journée pour alerter sur «la situation très difficile» des personnes atteintes.

L’Alliance des maladies rares alerte sur les dangers de l’hypertension artérielle

L’Alliance des maladies rares veut profiter de la Journée mondiale de l’hypertension artérielle afin d’alerter sur «la situation très difficile» des personnes atteintes de ce mal. Correspondant à une forte élévation des pressions dans les artères pulmonaires, cette pathologie à évolution très rapide est une maladie rare, mais très dangereuse. En effet, la survie moyenne des porteurs de cette maladie est de deux à trois ans, lit-on sur un communiqué de l’Alliance qui souligne que «certains ne vivant que quelques mois et d’autres des années, selon la sévérité des atteintes, l’effet des traitements et surtout l’accessibilité à ces derniers souvent coûteux, en particulier au Maroc». Avec les évolutions scientifiques rapides impactant le domaine de la médecine, cette maladie, intraitable il y a 15 ans peut faire aujourd’hui l’objet d’interventions thérapeutiques atténuant significativement la sévérité des manifestations, même si le pronostic final reste lourd pour une maladie incurable. «Outre l’emploi d’inhibiteurs calciques qui abaissent la tension artérielle dans les poumons et le reste du corps, on doit faire appel à des thérapies ciblées visant à ouvrir les vaisseaux sanguins rétrécis. Dans les cas les plus graves, une transplantation pulmonaire est la seule solution et le seul traitement curatif de la maladie pour le moment», précise le communiqué de l’Alliance. Sans traitement adapté, ces maladies sont sévères et peuvent amener à un décès précoce après plusieurs années de perte de qualité de vie. C’est souvent le cas au Maroc, faute de moyens financiers pour certains et des difficultés d’accès à certains produits. La variété des molécules disponibles à l’heure actuelle autorise pourtant une amélioration de la prise en charge et de l’espérance de vie. Le défi est dorénavant de passer d’une maladie fortement invalidante et mortelle à une maladie chronique, toujours selon l’Alliance des maladies rares. 

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