Le 16 avril à Rabat, l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (Iresen) dévoilera les 20 projets qui ont été retenus pour le financement afin «de booster la recherche scientifique appliquée réalisée par des consortiums impliquant au moins une université et un opérateur économique marocain», comme l’explique Badr Ikken, son directeur. Ce financement et cette incubation des startups sont l’une des missions de l’Iresen qui s’est doté d’une feuille de route, approuvée lors du dernier conseil d’administration, pour la réalisation de plateformes de recherche scientifique à l’image du fleuron national du développement de l’énergie solaire, le «Green Energy Park» de Benguérir.
Cette plateforme sera réceptionnée en septembre prochain à Benguérir. La région de Fès verra naître «Agro Energy TIC Valley», un centre de recherche et de développement du traitement et de la valorisation des résidus agricoles et forestiers et des déchets organiques. Pour le traitement et le dessalement de l’eau, l’étude des énergies marines et l’agriculture en zone aride, la ville de Laâyoune sera dotées du «Water Energy Nexus». En plus de la plateforme déjà fonctionnelle, Benguérir s’enrichira du «Green Hydrogen and Ammonia Park» spécialisé dans l’étude de production de carburants propres. Le «Green Energy Park MCI Maroc-Côte d’Ivoire», verra le jour à Yamoussoukro en Côte d’Ivoire et sera consacré aux technologies solaires thermiques et photovoltaïques dédiées au secteur agricole.