Au cours des dernières années, l’offre de formation s’est fortement développée. Les établissements d’enseignement publics et privés proposent des parcours de formation plus riches et plus prometteurs. Cela rend le choix difficile, aussi bien pour les étudiants que pour les élèves. Ces derniers n’arrivent pas à trancher en prenant une décision qui correspond au mieux, non seulement aux besoins du marché de l’emploi en termes de compétences, mais aussi à leurs rêves et à leurs aspirations. Pour relever ce défi, il est toujours recommandé aux élèves de recourir à un conseiller en orientation ou, le cas échéant, de se faire accompagner par un coach spécialisé en la matière. En effet, Grâce à un conseiller en orientation scolaire et universitaire, un élève peut s’informer sur les différentes offres de formation qui existent, connaitre les perspectives d’évolution pour chaque formation, mais aussi se renseigner sur les exigences pour accéder à chaque établissement. Ce service est censé être destiné à tous compte tenu de sa performance. «Comme son nom l’indique, le conseiller est censé donner des conseils pour aider les élèves dans leurs choix.
Ces freins qui persistent…
Bien qu’elle soit d’une grande valeur ajoutée, la démarche de l’orientation scolaire et universitaire reste un domaine peu exploité par bon nombre d’élèves ou d’étudiants. Ces derniers se contentent très souvent d’une discussion avec leurs familles ou avec leurs amis pour prendre une décision. Certes, l’avis de l’entourage est important, mais il est insuffisant pour prendre une telle décision. De même, «il est très important de choisir les personnes à qui on peut faire confiance. Il ne faut pas d’écouter et appliquer à la lettre les conseils des autres. Les ambitions et les choix ne sont pas les mêmes et par conséquent les parcours diffèrent de l’un à l’autre», explique Meryem Benslimane. Autre frein et non des moindres : le manque de compétences pour certains coachs, mais aussi conseillers en orientation. D’ailleurs, on les voit très souvent : de nombreuses personnes s’autoproclament coachs sans avoir ni la formation, ni les compétences nécessaires pour exercer ce métier, censé apporter une valeur ajoutée au client. Ce frein est à prendre au sérieux, partant du principe qu’un mauvais accompagnement risque d’impacter négativement l’avenir professionnel d’un jeune.Pour éviter de se faire piéger, il est souvent conseillé de vérifier les références et de bien s’informer sur son parcours, surtout lorsqu’il s’agit d’un parcours payant. Pour ce qui est de l’information elle-même, il ne faut pas hésiter non plus à vérifier sur les sites web des écoles, à participer aux conférences et aux journées portes ouvertes que ces dernières organisent, mais aussi de visiter les salons d’information et les ateliers d’accompagnement en orientation. Soulignons, par ailleurs, qu’une démarche d’orientation est certes bénéfique et importante, mais ne garantit en aucun cas la réussite d’un choix. D’ailleurs, les spécialistes en développement personnel ne cessent de le répéter : il n’y a pas de bons ou de mauvais choix, il y a tout simplement une décision qu’on prend et dont on doit assumer les conséquences. Partant de ce là, force est de constater que l’élève peut rater son choix, mais cela ne veut en aucun cas signifier rater sa carrière. Il faut donc que l’élève se donne le droit à l’erreur et qu’il apprenne à travailler sur lui-même pour pouvoir être capable de rebondir en cas d’échec.