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Aucun marocain n’a franchi le cut

Bien que huit golfeurs et golfeuses marocains étaient au départ de la 46e édition du Trophée Hassan II et de la 25e édition de la Coupe Lalla Meryem, aucun d’entre eux n’a réussi à franchir le cut. Une contreperformance qui confirme que le chemin vers le top niveau est encore très long pour les représentants du golf national.

Aucun marocain n’a franchi le cut
Inédit depuis l’édition 2015 ! Aucun des huit participants marocains ne s’est hissé au-delà du cut, à l’occasion du Trophée Hassan II et de la Coupe Lalla Meryem, disputés sur les parcours du Royal Golf Dar Es Salam. Chez les hommes, le premier marocain au classement est l’amateur Ayoub Raouzi, auteur d’une carte de 152 après deux tours. Raouzi termine en compagnie de plusieurs joueurs «recalés» comme le champion en titre, le Français Alexander Levy, ou encore l’Italien Matteo Manassero. Le premier professionnel marocain au classement est Ayoub Lguirati. Le Gadiri n’a pas réussi à élever son niveau et termine logiquement à la 97e place.

 

Maha Haddioui cristallise la déception

Malgré une bonne entame de compétition, le vétéran Fayçal Serghini a concédé pas moins de huit bogeys, contre un seul birdie, lors de la deuxième journée. Un score à +7 qui a condamné le Casablancais à passer à la trappe. Ayoub Ssouadi et Ahmed Marjan, lequel a souffert d’une vilaine fièvre la veille de son entrée en lice, ont terminé aux arrière-postes. Mais la plus grosse déception a été de voir Maha Haddioui quitter la course au terme de deux tours. 

Là encore, ce n’était pas arrivé depuis 2015. Vendredi, les putts n’ont tout simplement pas voulu rentrer, sur un parcours bleu où les greens sont devenus encore plus difficiles à gérer après le relooking de cette année. 

C’est le cas également d’Intissar Rich, qui a terminé en queue du classement. Alors que la mini-surprise a été de voir Lina Belmati batailler pour terminer avec un score à +9. 

En somme, les résultats des représentants nationaux ont été bien décevants. Cependant, le golf du haut niveau est parsemé d’embuches et le «quotidien» du golfeur peut basculer en un swing. Un coup peut booster le moral, comme le saper. 

Et c’est sans doute cela, la leçon la plus importante que doivent retenir les golfeurs et golfeuses marocains qui, à coup sûr, seront au départ des prochaines éditions, armés de la volonté de bien représenter le golf national. DNES à Rabat, Amine El Amri

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