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Les médecins du secteur privé se félicitent de la réussite de la grève générale organisée jeudi

Il semble que la grève organisée jeudi dans le secteur de la santé privée ait connu une forte adhésion des médecins du secteur. Organisée à l’appel de quatre syndicats, à savoir le Collège syndical national des médecins spécialistes privés, le Syndicat national de médecine générale et le Collège syndical national des médecins généralistes libéraux, ainsi que l’Association nationale des cliniques privées, cette grève a été cependant initiée sans l’accord de deux syndicats : la Coordination nationale des médecins du secteur libéral et la Coordination nationale des médecins généralistes privés.

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Plus de 85% des médecins du secteur privé ont participé à la grève organisée jeudi dernier à l’appel de quatre syndicats, à savoir le Collège syndical national des médecins spécialistes privés, le Syndicat national de médecine générale et le Collège syndical national des médecins généralistes libéraux, ainsi que l’Association nationale des cliniques privées, selon Saïd Afif, président du Collège syndical des médecins spécialistes.
Cette fois-ci, la grève a été boycottée par deux syndicats, à savoir la Coordination nationale des médecins du secteur libéral et la Coordination nationale des médecins généralistes privés. 
Une première depuis le démarrage des protestations des médecins privés. Cette décision s’explique selon Charaf Lhnach, coordinateur national des médecins généralistes privés, par une mésentente entre les six syndicats sur le timing de la grève.
Toujours est-il, note M. Saïd Afif, que la grève a connu une forte adhésion de la part des médecins du secteur privé, particulièrement au niveau de l’axe Rabat-Casablanca, où la grève a connu un taux de participation de 90%. «Les médecins ont répondu présents et ont participé à cette grève parce qu’elle est venue défendre les principales revendications des cadres de ce secteur», note M. Afif, qui nous a confié qu’une réunion s’est déjà tenue entre les syndicats ayant appelé à la grève et le directeur général de l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM), mercredi après-midi, pour examiner la principale revendication des médecins du secteur privé, à savoir la révision de la convention de l’Assurance maladie obligatoire. «Nous ne sommes parvenus à aucune décision, mais la réunion s’est déroulée dans de bonnes conditions et a été marquée par des échanges positifs», note le même responsable. 

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