Projeté dans le cadre de la compétition officielle de la 18e édition du Festival international du film de Marrakech, le long métrage «Le Miracle du Saint inconnu» d’Alaa Eddine Aljem, très attendu par les Marocains, que ce soit le public ou les professionnels, a laissé une bonne impression.
En effet, le bon casting et la qualité de la réalisation font de ce long métrage une bonne production en termes cinématographiques. «Je remercie toute l’équipe avec laquelle j’ai travaillé. Nous avons mené cette aventure avec passion et amour», souligne Alaa Eddine qui ne manque pas d’exprimer sa joie de présenter son film à Marrakech et dans le quartier où il a vécu quand il faisait ses études à l’École supérieure des arts visuels (ESAV). «Dans ce festival, j’ai vu beaucoup de cinématographies de différents réalisateurs. Ce qui m’a donné le goût du cinéma». Alaa Eddine Eljem revient dans ce même festival qu’il a fréquenté durant plusieurs années, pour présenter son propre film. Celui-ci raconte l’histoire d’un voleur (Younes Bouab) qui, après avoir purgé sa peine de prison, retourne à l’endroit où il a enterré son butin, au pied d’un arbre mort, sur une colline déserte. Stupéfait, il découvre que les villageois ont transformé le site en un sanctuaire dédié au «saint inconnu». C’est alors que se succèdent les événements de l’histoire que nous font vivre avec un humour subtil Anas El Baz, Hassan Badida et les autres. Projeté dans d’autres festivals, ce premier long métrage d’Alaa Eddine Aljem a pu impressionner à Open Doors Lab de Locarno où il a remporté le Prix ICAM, ainsi qu’au Screenwriters’ Lab du Sundance Institute et à La Fabrique des cinémas du monde à Cannes.