Menu
Search
Dimanche 29 Décembre 2024
S'abonner
close
Dimanche 29 Décembre 2024
Menu
Search

Un nouveau cycle de croissance attendu dès 2020

Le marché de l’immobilier serait actuellement dans une phase de stabilisation. Un nouveau cycle de croissance pourrait démarrer dès l’année prochaine. Aussi, contrairement à ce que l’on pourrait croire, le vrai frein auquel est confronté le secteur n’est pas le financement mais l’offre qui est jugée inadaptée à la demande. Un retour vers des constructions en R+15 ou 20 serait également nécessaire pour régler le problème de la rareté du foncier.

Un nouveau cycle de croissance attendu dès 2020
Sarouty.ma a organisé mercredi à Casablanca une rencontre pour échanger autour des moyens de relance du marché immobilier. Ph. Sradni

Crise ou pas crise ? C’est bien là la question qui revient souvent quand il s’agit du marché immobilier. «Nous sommes aujourd’hui en phase de stabilisation. L’année prochaine sera marquée par un nouveau cycle prometteur pour le secteur, mais je pense que nous ne verrons plus de croissances à deux chiffres comme en 2015», a déclaré Mohamed Maarouf. Le directeur général de BTI Bank s’exprimait, mercredi à Casablanca lors d’une rencontre organisée par le site d’annonces immobilières Sarouty.ma. L’événement tenu sur le thème : «Pourquoi l’activité immobilière tarde à reprendre ?», était l’occasion pour les participants de revenir sur la situation actuelle du marché, ses freins et les moyens pour le relancer. 

«Le vrai problème est l’inadéquation entre l’offre et la demande. La crise touche surtout les personnes touchant entre 10.000 et 15.000 DH et qui, en l’absence de biens immobiliers entre 250.000 et 1 million de DH refusent de vivre dans le social», a souligné, pour sa part, le président de Kettani Immobiler, Hassan Kettani. Un constat que partage le président d’Injaz Holding, Jawad Ziyat, qui précise que «la demande annuelle est de 200.000 logements mais sans aucune offre de moyen standing disponible actuellement». 

Et parole de banquier : «Le financement n’est pas un frein en soi. Aujourd’hui, notre vrai problème c’est la demande qui n’est pas adaptée», renchérit Youness Benjelloun, directeur général de CFG Bank. «Face à la concurrence, aujourd’hui c’est le client qui fixe le prix». 

Les intervenants ont également soulevé la rareté du foncier et sont pour le retour de la construction verticale de 15 à 20 étages, contre 7-8 actuellement.

Lisez nos e-Papers