Menu
Search
Mercredi 24 Décembre 2025
S'abonner
close
Mercredi 24 Décembre 2025
Menu
Search

Ouverture aujourd’hui à Nairobi de la 4e assemblée de l’ONU-Environnement

La quatrième session de l’assemblée des Nations unies pour l’environnement, qui se tient à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 15 mars à Nairobi au Kenya, réunira 193 pays autour des innovations pour une économie sobre en carbone.

Ouverture aujourd’hui à Nairobi  de la 4e assemblée de l’ONU-Environnement

«Seule l’innovation peut permettre à notre génération de rapprocher notre monde de la vision exposée dans le document final de la Conférence des Nations unies sur le développement durable de 2012, qui affirme que l’éradication de la pauvreté, la transformation non durable et la promotion de modes de consommation durables et la production et la protection et la gestion de la base de ressources naturelles du développement économique et social sont les objectifs primordiaux et les exigences essentielles du développement durable», écrit l’ONU-Environnement pour annoncer la quatrième session de l’assemblée des Nations unies pour l’environnement, qui se tient à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 15 mars à Nairobi au Kenya. Les 193 pays attendus débattront des solutions innovantes pour la consommation et la production durables. Un rapport publié en janvier dernier par l’ONU-Environnement indiquait qu’environ 300 millions de tonnes de déchets plastiques sont générées chaque année dans le monde. À ce jour, seuls 9% des déchets plastiques ont été recyclés et seulement 14% sont récupérés. «Les produits chimiques ajoutés aux polymères plastiques, les produits composés de matériaux divers et les emballages alimentaires contaminés par des déchets alimentaires rendent le recyclage difficile et coûteux», affirment les auteurs du rapport.

Lors de l’assemblée de Nairobi, publiera son nouvel ouvrage «Frontières 2018-2019 : nouveaux problèmes liés à l’environnement» dans lequel il sera essentiellement question de bioéthique et ses conséquences sur l’environnement. «Les techniques de pointe en génétique apporteront-elles un avantage pour la santé humaine et l’environnement, à condition que la réglementation permette de contrôler efficacement le risque de conséquences écologiques non voulues ?», écrit à ce propos l’ONU-environnement dont la série «Frontières» relie les nouvelles connaissances scientifiques aux politiques axées sur les résultats en matière de santé de l’environnement et de durabilité. L’Organisme onusien s’inquiète de la «capacité à créer une vie synthétique et à modifier l’ADN qui comporte un risque de contamination croisée et de conséquences inattendues. Le piratage du code de la vie a des implications tellement importantes qu’il est urgent que les organes directeurs collaborent et coopèrent pour garantir des activités de recherche-développement sûres dans ce domaine». 

Lisez nos e-Papers