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Le Matin : Quel bilan faites-vous de l’année universitaire 2018-2019 ?
Pr Mohamed Knidiri : D’un point de vue général, l’Université privée de Marrakech est aujourd’hui bien ancrée dans l’environnement éducatif marocain. Les parcours professionnels de nos lauréats, tous programmes confondus, sont la meilleure carte de visite que nous puissions produire.
L’année dernière, vous aviez lancé une faculté de médecine. Quelles nouveautés prévoyez-vous pour la rentrée 2019-2020 ?
Une fois de plus, à l’instar de chaque année, la rentrée universitaire 2019-2020 de l’UPM sera marquée par l’ouverture de nouveaux programmes. Nous renforçons cette année encore le pôle santé avec l’ouverture d’une licence sage-femme. Le pôle ingénierie et innovation quant à lui se renforcera avec l’ouverture de deux programmes Master. Un Master en nutrition humaine et diététique médicale et un Master en management de la qualité, sécurité et environnement. Ce dernier programme a pour particularité d’être ouvert aux détenteurs d’une licence scientifique mais également aux détenteurs d’une licence en management, sciences économiques et sociales ou diplômes équivalents. Le principal objectif de ce Master est de former pour les entreprises des cadres capables de maîtriser les outils du management de la qualité en vue d’assurer le suivi et l’évaluation des procédés de fabrication des produits ou d’élaboration des services. Les soucis majeurs de ces futurs cadres sont l’amélioration de la qualité des produits et services.Quels sont vos projets à moyen et long terme ?
Ils sont, bien entendu, de continuer à développer nos programmes de formation. Pour ce faire, nous travaillons toujours de concert avec les entreprises pour déceler les besoins bien en amont. Nous allons continuer à développer la Faculté privée de médecine de l’UPM avec, dans les années à venir, l’ouverture de nouveaux programmes. En plus de notre hôpital universitaire, nous avons commencé cette année la construction d’un centre hospitalier universitaire qui sera une extension du campus de l’UPM. Nous intégrons à cette construction une extension de la résidence universitaire qui permettra de monter notre capacité d’hébergement de 800 lits actuellement à 2.000. Parallèlement, nous continuons notre développement sur le continent africain avec l’ouverture de l’UPM dans de nouveaux pays à venir.Sur les six pôles d’excellence que vous proposez, quelles sont les formations qui attirent le plus d’étudiants et celles qui offrent plus de perspectives d’avenir ?
Avec l’ouverture de la Faculté privée de médecine, l’UPM propose aujourd’hui sept pôles d’excellence. Les filières que nous appellerons «classiques» qui attirent traditionnellement beaucoup les étudiants sont celles liées aux métiers de l’ingénieur, de la santé ou encore du management. Notre offre de formation en programmes Licence, Master ou Ingénieur est très riche dans ces 3 domaines. Mais d’autres programmes qui font la particularité et constituent l’histoire de l’Université privée de Marrakech attirent également beaucoup de candidats. Je prends pour exemple le programme Vatel Management en hôtellerie internationale à Marrakech, programme que nous menons avec grand succès depuis 2006. D’autres programmes émergent de plus en plus, comme par exemple le droit des affaires, les sciences politiques et encore le web et les multimédias.L’UPM se caractérise notamment par une pédagogie innovante et une multitude de partenariats. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Le développement des relations et partenariats avec les milieux professionnels ne peut que contribuer à faciliter l’insertion professionnelle des étudiants. Les partenariats que nous développons à l’UPM portent sur plusieurs niveaux. Tout d’abord, sur le plan académique, avec des écoles et universités marocaines et étrangères avec lesquelles nous partageons et échangeons les compétences pédagogiques. Ces partenariats portent également sur la conception des programmes et les échanges de professeurs.Ils offrent en plus la possibilité à tous les étudiants de l’UPM de bénéficier d’un double diplôme ou d’accéder à l’échange à l’international. Certains programmes offrent jusqu’à 40 possibilités différentes d’échange international. C’est unique au Maroc. Le deuxième niveau de partenariats est celui qui est développé avec les entreprises. C’est une nécessité et une évidence pour nous, et ce, pour la recherche à laquelle nous participons activement mais également pour développer l’employabilité de nos étudiants. Les conventions que nous signons avec les entreprises marocaines portent sur la mise en place d’actions et initiatives communes : forums métiers et de recrutement, accompagnement de projets, soutiens à l’alternance et aux stages, participation aux événements pédagogiques, encadrement et parrainage d’étudiants, diffusion des offres d’emploi et de stages. Les modes d’interaction et de coopération sont nombreux et ont un effet réel et bénéfique sur le placement de nos lauréats.Comment appréhendez-vous la question d’employabilité de vos lauréats, notamment avec la constante évolution du marché de l’emploi et des métiers ?
Cette question est l’épicentre de toutes les actions que nous menons à l’UPM et qui ont pour finalité l’insertion professionnelle de nos lauréats dès la fin de leurs cursus respectifs. Pour y répondre, nous avons, dès le départ, implémenté une pédagogie tournée vers l’apprentissage par l’action. Cette méthode fait ses preuves tous les jours auprès de nos étudiants et lauréats. Études de cas, applications pratiques, formations en alternance, exercices de développement de compétences professionnelles et personnelles, stages en entreprises obligatoires, et ce, dès la première année d’études, quel que soit le programme suivi… à l’UPM, tout est fait pour confronter l’étudiant à la réalité et aux besoins des entreprises. Nous travaillons main dans la main avec les professionnels qui interviennent à tous les niveaux des formations. Mise en place et évolution des contenus des programmes, partage des savoirs, interventions sur des modules spécifiques, conférences, participation aux jurys, stages, etc., tout est fait pour que l’entreprise et ses besoins ne soient plus un secret pour l’étudiant avant même la fin de son cursus et qu’il puisse, tout au long de ses études, confronter ses savoirs théoriques à la réalité du terrain.Propos recueillis par Hafsa Sakhi
