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Résidences Dar Saada négocie le foncier de son projet rwandais

Le plan de développement 2018-2020 de Résidences Dar Saada porte ses fruits. Ses performances 2018 ont été soutenues par son nouveau concept de logement social, le développement du moyen standing et la concrétisation de son projet ivoirien. Le groupe annonce de nouveaux investissements en Afrique.

Résidences Dar Saada négocie le foncier  de son projet rwandais
Résidences Dar Saada a réalisé un résultat net de 327 millions de dirhams en 2018, soit 3 millions de moins qu’en 2017. Ph. Seddik

Résidences Dar Saada voit le bout du tunnel en Côte d’Ivoire. Accusant un retard de 14 mois, la première tranche de son projet ivoirien d’une consistance de 2.000 unités à Abidjan sur une superficie de 40 hectares, sera livrée fin 2019, confie au Matin, Fayçal Idrissi Qaitouni, DG de Résidences Dar Saada. 

Aujourd’hui, les premiers témoins sont finalisés, après que les travaux n’aient démarré qu’à partir du second semestre 2018.  La commercialisation de cette première tranche devra contribuer à hauteur de 10% du chiffre d’affaires du groupe, comme prévu dans le plan de développement de la filiale du groupe Palmeraie Développement. Après la Côte d’Ivoire, Résidences Dar Saada mettra le cap sur le Rwanda, puis le Djibouti. Si le groupe reste discret sur la consistance de ces deux projets et leur calendrier, c’est qu’il négocie encore le foncier et le fameux sésame : l’autorisation de construire. Comme pour le projet ivoirien, cette autorisation devrait prendre plusieurs mois avant d’être délivrée. «Le projet rwandais avance plus rapidement que celui de Djibouti. Actuellement, nous négocions la réserve foncière et ça prend du temps. Une fois cette réserve assainie, nous allons démarrer la production rapidement. Concernant notre projet à Djibouti, nous sommes en phase de prospection et je peux vous dire que, pour le moment, nous avons réussi à sécuriser un terrain», nous déclare Idrissi Qaitouni, le 4 avril à Casablanca, lors de la présentation des résultats 2018 du groupe. Mis à part ces trois pays, notre interlocuteur nous confie que d’autres font l’objet actuellement de prospection, sans nous révéler plus de détails. 

Si l’année 2018 a été marquée par le démarrage effectif de l’aventure africaine du groupe, elle a également connu le lancement d’un projet «innovant» : le social en duplex. La commercialisation de cette nouvelle génération de logement social, depuis la fin du premier semestre 2018, a connu un «engouement particulier» auprès des clients, affirme le groupe. La preuve en chiffres : le nombre global d’unités pré-vendues a augmenté de 15% en 2018 pour s’établir à environ 4.100, dont 30% sont des unités duplex sociales. De même, le groupe affirme avoir réussi sa politique de diversification, puisque aujourd’hui le moyen standing concentre 30% de son chiffre d’affaires global. Une proportion atteinte grâce à la livraison des premières unités du projet Ocean Palm à Dar Bouazza, au second semestre 2018. 

Le chiffre d’affaires 2018 s’est établi à 1,4 milliard de DH, en baisse de près de 400 millions de dirhams par rapport à 2017. Le bénéfice net est resté «stable» à 327 millions de DH, soit toutefois 

3 millions de moins sur un an. «Cette performance s’explique, selon le groupe, par la progression du niveau de la marge opérationnelle, à 27% en 2018 contre 21% en 2017, à la faveur de l’amélioration du mix produit et de la poursuite de l’optimisation des coûts de production et des délais de réalisation des projets livrés». 

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