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Des signaux forts pour accélérer le changement

La rentrée scolaire, universitaire et de la formation professionnelle 2019-2020 marque un virage important dans le processus de réforme de l’enseignement supérieur déclenché il y a quelques années. De nombreux chantiers sont ouverts à différents niveaux et différentes vitesses, mais sont tous orientés vers un seul objectif : un enseignement de qualité qui cible une meilleure adéquation entre formation et emploi et permet de relever les défis technologiques, d’innovation et d’auto-employabilité.

Des signaux forts pour accélérer  le changement

La mobilisation est le leitmotiv de cette rentrée scolaire 2019-2020. Toutes les composantes du système éducatif et les parties concernées, gouvernement, écoles, universités, établissements privés… saisissent l’importance du défi que le Maroc doit relever ainsi que l’urgence de mettre en œuvre les réformes nécessaires et les dispositions de la réforme de l’enseignement. Cette mobilisation s’inscrit tout d’abord dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes Directives Royales contenues dans les deux discours adressés par le Souverain à l’occasion du 20e anniversaire de l’Accession de S.M. le Roi au Trône et du 66e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple. Il s’agit particulièrement de l’accélération de la réalisation des projets prioritaires et de l’élaboration de programmes d’action aux contours bien définis, de sorte qu’ils soient axés sur l’amélioration de la performance du système de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, la réduction des disparités territoriales, le soutien à la scolarisation, la promotion de la décentralisation et de la déconcentration ainsi que sur l’amélioration de la qualité des prestations fournies aux citoyens.  Le Discours Royal prononcé le 20 août 2019 a également placé le système éducatif, et en particulier celui de la formation professionnelle, au cœur du nouveau modèle de développement, d’autant que celui-ci se tourne vers la qualification du capital humain. La formation professionnelle est, en effet, hissé en haut des priorités d’où la nécessité de mettre en œuvre la feuille de route présentée devant S.M. le Roi en avril dernier, et notamment les mesures liées à la création des «Cités des métiers et des compétences» et l’élaboration d’une vision d’ensemble pour le monde rural. S’inscrivant parfaitement dans cette Vision Royale, le Chef du gouvernement a, à l’occasion de la rentrée politique, lancé un appel pour la mobilisation générale. «Nous sommes face à une réforme très importante, depuis la vision stratégique de la réforme (2015-2030), en passant par la loi-cadre relative au système de l’éducation, de l’enseignement, de la formation et de la recherche scientifique, récemment adoptée», a-t-il indiqué. Et de souligner que cet engagement est collectif et que «personne n’a le droit de prendre des décisions unilatérales dans ce domaine».

Le Chef du gouvernement a, par ailleurs, affirmé que la réforme a pour objectif d’améliorer la qualité et l’excellence de l’école marocaine, publique soit-elle ou privée, notant que ceci passera par nombre de mécanismes dont certains ont déjà commencé à porter fruit. 

Il a particulièrement cité, dans ce contexte, la lutte contre la déperdition scolaire, qui, s’est-il félicité, a considérablement diminué, assurant que les efforts se poursuivent dans ce sens. Au cœur de cette dynamique, le département de Saaïd Amzazi est sur tous les fronts pour s’assurer de la mobilisation de tous les départements concernés. C’est en effet l’appel lancé par le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaïd Amzazi, pour une mobilisation collective. Objectif : faire de cette rentrée scolaire, universitaire et de la formation professionnelle l’occasion de prendre des mesures concrètes et efficaces en application des Hautes Directives Royales et d’accélérer la mise en œuvre des dispositions de la loi-cadre relative au système d’éducation, de formation et de recherche scientifique.

Les grands défis de la rentrée

 L’année scolaire 2019-2020 revêt une dimension particulière en ce sens qu’elle sera marquée par la mise en application des dispositions de la loi-cadre en tant que cadre contractuel pour assurer la durabilité de la réforme et favoriser une mobilisation sociétale autour de l’école marocaine. C’est également une étape nécessaire pour veiller à un investissement optimal des compétences et des talents dans l’Éducation nationale, la formation professionnelle, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, et ce, en créant une coordination accrue entre les services administratifs de ces départements aux plans central, régional et local. Il s’agit également de consolider l’action commune, en particulier dans les domaines transversaux et de renforcer les fondements de la décentralisation et de la déconcentration, en application des Hautes Instructions de S.M. le Roi Mohammed VI, de mettre en place un cadre contractuel avec les universités et les Académies régionales d’éducation et de formation et de promouvoir le principe de la corrélation étroite entre responsabilité et reddition des comptes. Conscients de cette urgence pour le pays, les établissements d’enseignement et de formation professionnelle, qu’ils soient du secteur public ou privé, s’engagent dès cette rentrée dans cette même dynamique de changement que ce soit au niveau des programmes éducatifs, des process, des moyens mis au service des étudiants, de la qualité des formations, de la compétence du corps enseignant et des attentes du marché de l’emploi.


MTF 2019 : Le diagnostic sans complaisance de Saaïd Amzazi

La quatrième édition du Morocco Today Forum organisée en juillet de cette année a été marquée par le discours fort du ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaïd Amzazi, qu’il convient de rappeler en cette occasion. «Le Maroc, à la base, est mieux loti, en termes de territoire et de ressources naturelles, que de nombreux pays qui ont réussi, en moins de 50 ans, à se hisser au rang de superpuissance économique. Il lui suffirait donc d’adapter les solutions qui ont fait leurs preuves ailleurs, sans avoir besoin de réinventer la roue... mais pour cela, il doit pouvoir s’appuyer sur des hommes et des femmes capables de relever tous les défis qui nous attendent. Et la qualité de notre capital humain dépend directement de l’éducation qu’il a reçue», relève le ministre. Comparant le Maroc d’hier et d’aujourd’hui, Saaïd Amzazi a noté que : «Soixante ans après l’indépendance alors que nous avons atteint un taux de scolarisation de plus de 99% dans le primaire, force est de constater que trois contraintes majeures ont finalement décidé du sort de notre système éducatif». À ce titre, le ministre cite l’urgence de la généralisation de la scolarisation, la marocanisation des effectifs d’enseignants et l’arabisation du système éducatif. Pour faire face à ces contraintes, le ministère a mis en place une batterie de mesures. Mais le ministre ne se voile pas la face pour autant. «Les réformes que nous menons aujourd’hui ne porteront leurs fruits que dans une vingtaine d’années. C’est le propre des réformes éducatives», affirme Amzazi, qui n’a pas manqué de souligner : «C’est une fenêtre d’opportunité unique qui s’ouvre, aujourd’hui, pour le Maroc en matière d’éducation, car ce secteur fait désormais l’objet d’un chantier national, directement supervisé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu le glorifie, et fédère tous les acteurs institutionnels autour de ses nombreux objectifs».

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