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Les transactions en forte baisse à Marrakech

Le marché de l’immobilier ne montre toujours pas de signes de reprise. Selon l’indice des prix des actifs immobiliers, les prix ont reculé de 0,2% à fin mars et le nombre de transactions s’est accru de 1,1% par rapport au premier trimestre 2018. La baisse des prix a touché notamment le résidentiel – essentiellement les maisons – et le professionnel. Pour les transactions, c’est le résidentiel, surtout les maisons et appartements, qui sont à l’origine de la hausse.

Les transactions en forte baisse  à Marrakech
La baisse des prix immobiliers en variation annuelle a touché le résidentiel (-0,3%) et le professionnel (-0,5%), alors que les prix des terrains ont augmenté de 0,3%.

Le marché de l’immobilier n’arrive toujours pas à sortir de sa torpeur. Bien au contraire, il continue à adopter un profil bas au niveau des transactions et à aligner des baisses côté prix. Ce qui arrange les consommateurs et pénalise les promoteurs immobiliers et autres professions connexes. L’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) au titre du premier trimestre 2019, élaborés conjointement par Bank Al-Maghrib (BAM) et l’agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), montre, en effet, que les prix ont reculé de 0,2% alors que le nombre de transactions s’est accru de 1,1% par rapport au premier trimestre 2018.
 La baisse des prix en variation annuelle a touché le résidentiel (-0,3%) et le professionnel (-0,5%), alors que les prix des terrains ont augmenté de 0,3%.
Pour les transactions, leur progression est due essentiellement au résidentiel qui a connu un accroissement de 4,5% à fin mars dernier. Par contre, les ventes des terrains et des biens à usage professionnel se sont repliées de 7,4 et 4% respectivement.
Par catégorie d’actifs, les chiffres de la Banque centrale et l’ANCFCC attribuent le recul des prix observé pour le résidentiel notamment aux maisons (-1,4%) et, dans une moindre mesure, aux appartements (-0,2%), tandis que les prix des villas n’ont pas connu de variation. Pour les ventes, elles ont augmenté de 4,4% pour les appartements, de 6,6% pour les maisons et de 2,7% pour les villas.
Concernant le foncier, les prix se sont appréciés de 0,3% au cours des trois premiers mois de cette année, alors que le nombre de transactions a régressé de 7,4%.
S’agissant de l’immobilier professionnel, les prix ont dévissé de 0,2% pour les locaux commerciaux et de 3,2% pour les bureaux. Côté transactions, l’IPAI révèle un net contraste entre les ventes portant sur les locaux commerciaux qui ont connu une contreperformance de 6,3% et celles des bureaux qui ont évolué à deux chiffres (11%).
 Par ailleurs, les prix des actifs immobiliers ont également baissé en variation trimestrielle (-0,7%), alors que le nombre de transactions a connu une nette chute (-12,7%) d’un trimestre à l’autre.
 Par ville, cette baisse des prix en variation trimestrielle est plus sensible à Rabat (-3,3%) que dans les autres grandes villes touchées par cet indice à savoir Casablanca (-1,6%), Tanger (-1,2%). Et ce, au moment où Marrakech a connu une hausse des prix (1%). La chute trimestrielle des transactions a touché, quant à elle, lourdement Marrakech (-34,9%), mais aussi Tanger (-21,9%), Rabat (-11,9%) et Casablanca (-6,5%). 

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