Unicef : les droits des enfants en péril

«La crise climatique menace de faire reculer les progrès en matière de droits de l’enfant sans investissements urgents et suffisants dans des solutions qui profitent aux enfants les plus vulnérables», a déclaré l’Unicef alors que la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, la COP 25, qui se poursuit à Madrid jusqu’au 13 décembre, entre dans sa deuxième semaine. L’Unicef donne quelques exemples qui pourraient atténuer cette situation. «Environ 503 millions d’enfants vivent dans des zones à risque extrêmement élevé d’inondations en raison d’événements météorologiques extrêmes (...). Les investissements dans la réduction des risques de catastrophe, tels que les systèmes d’alerte précoce, peuvent aider à préparer les communautés à protéger les enfants lors d’événements météorologiques extrêmes», conseille l’Organisation onusienne. Pareil pour la sécheresse qui touche 160 millions d’enfants vivent dans des zones. D’ici 2040, un enfant sur quatre vivra dans des zones de stress hydrique extrême. «Il existe des technologies pour gérer efficacement l’eau, mais il existe des investissements plus importants pour mettre à l’échelle les techniques, mais il est possible de mieux localiser, extraire et gérer durablement l’eau», suggère l’Unicef. Les catastrophes liées aux conditions météorologiques augmentent le risque pour les filles d’abandonner l’école et d’être forcées à se marier, à en faire la traite, à exploiter sexuellement et à maltraiter.