Mission réussie pour la première édition de la Journée nationale de l’entrepreneuriat. L’événement, qui s’est tenu jeudi à Casablanca, avait pour objectif de recentrer le débat sur les mesures urgentes qui doivent se greffer au projet du Small Business Act Maroc «SBAM» qui tarde à voir le jour. Il s’agit notamment du «financement des TPE, la promotion de l’innovation, l’accompagnement et coaching des entrepreneurs et les incitatifs gouvernementaux», a rappelé Ahmed Bouzidi, président du Mouvement des entreprises du Maroc (Modem). C’est cette association qui a organisé l’événement, en partenariat avec l’Association Espace Point de Départ, ESPOD pour la promotion de l’entrepreneuriat féminin, sur le thème «La Petite Entreprise ”PE»», vecteur de développement» dans le cadre de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat.
Mohammed Haïtami : «L’école marocaine ne forme pas à l’entrepreneuriat !»
La première Journée nationale de l’entrepreneuriat a été marquée par un hommage à Mohamed Haïtami, PDG de «Groupe Le Matin», venu partager son expérience. «Les crises économiques sont plus fréquentes et se chevauchent. Et c’est dans les moments de crise qu’il faut entreprendre. Malheureusement, l’école marocaine ne forme pas à l’entrepreneuriat», déplore-t-il. Et de souligner que l’adversité est omniprésente. «Si vous ne voulez pas d’adversaires, n’investissez pas !», a lancé Haïtami à l’assistance. La conjoncture est d’autant plus rude que les retards de paiement empoisonnent les relations Administration-privé et privé-privé et menacent la survie des entreprises. Le PDG du groupe de presse a d’ailleurs annoncé l’organisation de Matinales dédiées aux délais de paiements des administrations et des entreprises. Ces 3es Matinales seront consacrées aux amnisties fiscales.
