«Au Maroc, le tourisme est essentiellement tourné vers la mer. La station touristique de Saïdia en est un bel exemple. Initialement, le site a été choisi pour la qualité de ses plages de sable fin. Cependant, ces plages, comme toutes les plages du Royaume, sont fragiles. Elles dépendent d’équilibres complexes qui ont été fortement perturbés, ces dernières décennies, par divers phénomènes naturels et humains qui contribuent à l’érosion et parfois même à la disparition des plages et des écosystèmes», a indiqué Mounir El Farissi, architecte-urbaniste à la Société de développement durable du Groupe CDG. M. El Farissi s’exprimait au Forum de la mer d’El Jadida qui a pris fin le week-end dernier.
Ces certifications rendent indispensables le suivi du bilan carbone de la station touristique et de prioriser les actions en faveur de l’environnement en fonction de la finalité du bâtiment et de son utilisation, assure le représentant de la Société de développement durable du Groupe CDG. «Nous avons donc transformé les contraintes environnementales en atouts pour une meilleure attractivité touristique de la station de Saïdia. Nous avons également mis en place des activités de découverte de plein air (…) en 2012, lorsque la Société de développement durable a repris le développement de la station de Saïdia, cette dernière a pris conscience de l’enjeu environnemental que représentait ce territoire en confirmant, à travers les diagnostics environnementaux et l’écoute des associations écologiques locales, les vulnérabilités potentielles du site. C’est pourquoi, dans une logique de préservation du patrimoine naturel essentiel à l’attractivité touristique, la Société de développement durable s’est engagée dans une démarche environnementale».
