La crise sanitaire a démontré que de nombreuses dimensions de la vie sociale de la population ont été impactées par la pandémie, ce qui a induit à des changements dans le mode de vie de nombreux citoyens. Le logement n’y fait pas exception. Ce cadre de vie des individus qui abrite les fonctions vitales et qui représente l’identité sociale a été largement mis à l’épreuve durant le confinement. Il est vrai que la crise liée à la pandémie de Covid-19 a montré l’existence de plusieurs fragilités et limites au fonctionnement du système urbain, notamment sur le plan de l’habitat, des équipements et de la mobilité, remettant en cause notre façon d’habiter, de planifier et de gérer nos villes. Mais cette crise a eu néanmoins le mérite d’interpeller les sociétés sur leur manière de penser l’habitat, comme désormais un catalyseur pour garantir le bien-être des populations, mais avec un coût accessible. Un objectif dont l’atteinte passe nécessairement par le besoin de déployer le facteur de l’innovation et de la recherche pour apporter des solutions de logements qui répondent aux besoins de la population, mais à un prix accessible.
Badr El Kanouni : «Il faut repenser le logement en tant qu’espace de vie et de travail»
Intégrer l’innovation et la recherche dans les stratégies institutionnelles pour le développement du logement est devenu une nécessité au vu des récents changements imposés par la pandémie de Covid-19. Les mesures de restriction mises en place pour surmonter cette crise ont interpellé les sociétés sur la nécessité de repenser l’habitat en intégrant de nouvelles dimensions, notamment la qualité, le confort et la salubrité à un coût qui demeure toutefois accessible. Cette question était justement au cœur de la réflexion lors du webinaire organisé mardi dernier par le groupe Al Omrane.
Yousra Amrani
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07 Octobre 2020
À 19:13