Le bail en l’état futur d’achèvement (BEFA). Voilà un nouveau concept qui commence à se frayer une place dans l’aménagement et l’exploitation des bâtiments industriels au Maroc. Bien qu’il n’existe pas encore de texte juridique spécifique encadrant cette pratique, comme c’est le cas pour la VEFA en immobilier résidentiel, plusieurs industriels optent désormais pour le BEFA pour réaliser leurs investissements. L’automobile est l’activité où les opérateurs ont plus recours à cette solution également appelée «clé-en-main locatif». «Le BEFA permet à la fois de sécuriser le preneur et le bailleur. Ce dernier achète le terrain et construit l’immeuble pour les besoins du preneur qui reçoit en location un bâtiment conforme à ses besoins de qualité, de calendrier et de prix. Les deux parties actent leurs engagements dans un contrat : le bailleur s’engage ainsi à donner en location un immeuble à construire et le preneur à prendre possession et à payer le prix pendant la durée du bail», explique Romain Berthon, associé des bureaux de Paris et de Casablanca du cabinet LPA, lors d’un point de presse, le 12 février à Casablanca.
Le bail en l’état futur d’achèvement creuse son sillon
Les investisseurs industriels recourent de plus en plus au bail en l’état futur d’achèvement. Une solution «clé en main locatif» qui libère ces opérateurs, leur permettant de centrer leurs efforts et trésoreries sur leur cœur de métier. Autant dire que c’est une opportunité en or pour les foncières et les fonds d’investissement.
Saïd Naoumi
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12 Février 2020
À 18:17