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Les besoins financiers de la FAO dépassent le milliard de dollars

Aux 138 millions de dollars déjà réclamés par la FAO pour la lutte contre les essaims de criquets en Afrique de l’Est, se sont ajoutés 900 millions de dollars de 22 pays qui ont besoin d’aide pour soutenir 43 millions de personnes vulnérables et dépendantes de l’agriculture.

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«Alors que l’attention mondiale est concentrée sur les essaims de criquets pèlerins qui ravagent les récoltes en Afrique de l’Est, la FAO fait savoir que plusieurs autres pays et régions sont confrontés à de graves situations d’insécurité alimentaire et ont besoin d’aide», a rapporté l’Organisation onusienne de l’agriculture et de l’alimentation. Au total, ce sont désormais 22 pays qui ont besoin d’aide pour soutenir 43 millions de personnes vulnérables et dépendantes de l’agriculture, dont la Birmanie, le Burkina Faso, le Tchad, l’Éthiopie, la Libye, la Syrie et le Yémen. La FAO a donc lancé un nouvel appel de 900 millions de dollars qui viennent ainsi s’ajouter aux 138 millions de dollars déjà réclamés en février dernier dans la lutte contre les essaims de criquets pèlerins ravageurs des cultures. «La particularité de l’aide humanitaire de la FAO est qu’elle combine à la fois des réponses à court terme, des actions de prévention et des interventions à long terme de renforcement de la résilience qui visent à renforcer la capacité des populations vulnérables à faire face à la situation avant que les chocs ne les frappent», précise la FAO dont le siège est à Rome. «La plupart des populations qui sont confrontées à l’insécurité alimentaire dans le monde, à cause de conflits, des effets du changement climatique ou de difficultés économiques, dépendent de l’agriculture pour leurs moyens d’existence», a déclaré le directeur général de la FAO, QU Dongyu. Le PAM (Programme alimentaire mondial) estime que le coût de la réponse à l’impact des criquets sur la seule sécurité alimentaire était au moins 15 fois plus élevé que le coût de la prévention de la propagation à l’heure actuelle. «Le calcul est clair, tout comme notre obligation morale», avaient souligné trois agences onusiennes, à savoir la FAO, le Programme alimentaire mondial et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires. Selon la FAO, les criquets sont le plus ancien ravageur migrateur au monde et peuvent ainsi voler jusqu’à 150 kilomètres par jour. Un essaim acridien d’un kilomètre carré est capable de manger en un jour la même quantité de nourriture que 35.000 personnes. Depuis le début de l’année 2020, le problème de la présence du criquet pèlerin s’est aggravé. «Des conditions climatiques favorables ont en effet permis une reproduction à grande échelle du ravageur en Afrique de l’Est, en Asie du Sud-Ouest et dans la zone située autour de la mer Rouge», avertit la FAO. 

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