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La formation professionnelle et le renforcement des compétences personnelles, ou soft skills, véritables forces motrices de la croissance et du développement socio-économiques s’inscrivent au centre de la Vision Royale. Cet intérêt se manifeste notamment dans de multiples actions initiées par le Souverain depuis son accession au Trône de ses glorieux ancêtres et qui ont pour principal objectif la valorisation du capital humain. D’où l’idée, entre autres, de l’élaboration de la feuille de route relative au développement de la formation professionnelle et à la création des «Cités des métiers et des compétences» dans chaque région, une étape solennelle franchie le 4 avril 2019. Force est de rappeler que l’objectif de ce vaste chantier reste de revoir en profondeur les spécialités de la formation professionnelle pour qu’elles répondent aux besoins en compétence des entreprises, l’amélioration de l’employabilité des jeunes et la promotion de l’emploi.
La CMC Souss-Massa, premier jalon d’un dispositif de formation nouvelle génération
Le lancement des travaux de construction de la Cité de la région de Souss-Massa a été donné par Sa Majesté le Roi Mohammed V, le 6 février 2020, à la commune Drarga à Agadir. Cette cérémonie a été précédée par la signature de la convention relative au financement des Cités des Métiers et des Compétences. Une date historique qui marque le premier jalon d’une offre qualitative de Formation professionnelle. Il s’agit, en effet, de la première concrétisation du programme des Cités des Métiers et des Compétences, qui mobilise un investissement global de 430 millions de DH. La CMC Souss-Massa a été conçue pour accueillir 3.000 stagiaires en formation chaque année, avec une maison des stagiaires d’une capacité de 400 lits et couverts. L’offre de formation est définie en concertation avec les professionnels et la région et en complémentarité avec le dispositif actuel. Elle concernera 10 secteurs métiers et se déclinera en 88 filières de formation, dont 80% diplômantes et 20% qualifiantes, de courte durée. Il s’agit par ailleurs d’une offre diversifiée, tournée vers les nouveaux métiers, avec 60% de filières nouvelles et 40% de filières restructurées. La formation débouche sur l’obtention d’un certificat. Outre des espaces pédagogiques et d’apprentissage, la future cité se dote des espaces favorisant le développement des compétences techniques et transversales et l’épanouissement des stagiaires. L’Institut spécialisé en agro-industrie, en cours de réalisation en partenariat avec la région de Souss-Massa, sera une antenne rattachée à la CMC, portant ainsi sa capacité d’accueil globale à 3.420 places pédagogiques annuellement.
«Ces chantiers ambitionnent d’assurer une formation de qualité, selon de nouveaux critères matériels et pédagogiques qui garantissent une certaine convergence entre les formations dispensées et les besoins réels du marché du travail et contribuent à la promotion de l’image de la formation professionnelle en tant que levier de développement, d’emploi et d’inclusion sociale», a assuré Mme Tricha, lors de la présentation, devant le Souverain, d’un aperçu des chantiers de réforme et de développement engagés par l’Office, en exécution des Hautes Orientations Royales, et conformément à la nouvelle feuille de route relative au développement de la formation professionnelle.
C’est parti pour la Cité des métiers de l’Oriental
Le projet de la Cité des Métiers et des Compétences de la région de l’Oriental est le deuxième du programme dont les travaux de construction seront lancés, après la Cité des Métiers et des Compétences de la région de Souss-Massa. Située à Nador sur un terrain de 12 hectares, la CMC de l’Oriental a été conçue pour accueillir 2.920 stagiaires par an, leur offrant la possibilité de se former dans 8 secteurs, avec un choix de 74 filières, dont 58% correspondant à de nouvelles spécialités. La réalisation du projet nécessitera un investissement global de 360 millions de DH, dont une contribution de la région de l’Oriental de 90 millions de DH, avec un budget de 245 millions de DH dédié aux études et travaux de construction. Pour ce qui est de l’offre de formation de la Cité, elle a été arrêtée en concertation avec les professionnels et parties prenantes régionales, afin de garantir son adéquation avec les spécificités du territoire et les ambitions de développement de la région. La construction de la Cité des métiers et des compétences de l’Oriental a démarré en juin 2020, pour une durée de réalisation de 12 mois. Compte tenu du contexte sanitaire actuel, relatif à la pandémie Covid-19, toutes les mesures préventives seront mises en place pour protéger les intervenants sur site.
La Cité des métiers de l’Oriental : des espaces pédagogiques et de vie
La Cité des métiers de l’Oriental se dote d’espaces pédagogiques et de vie. Les espaces pédagogiques comprennent des Structures Communes, utilisées par les stagiaires des différentes spécialités (Centre de langues et Soft Skills, Career Center, Espace de Coworking, FabLab, Digital Factory, Incubateur, Médiathèque…) ainsi que 8 pôles sectoriels, dédiés à l’apprentissage des métiers :
• Pôle Industrie, avec une mini-chaîne de production.
• Pôle Gestion & Commerce, avec une entreprise virtuelle de simulation.
• Pôle Digital & Offshoring, avec une Digital Factory.
• Pôle Tourisme & Hôtellerie, avec un hôtel pédagogique.
• Pôle Agriculture, avec une ferme pédagogique.
• Pôle Santé, avec une unité de soins réels.
• Pôle BTP avec une maison intelligente.
• Pôle Services à la personne et à la communauté, avec une crèche pédagogique.
Quant aux espaces de vie, ils contiendront la Maison des stagiaires, avec son hébergement (300 lits), son restaurant (300 couverts) et ses espaces de rencontre et terrains sportifs.
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La CMC Souss-Massa : une offre en adéquation avec les besoins des professionnels
La CMC Souss-Massa propose une offre diversifiée. Les principales familles de métiers retenues concernent les secteurs de l’Industrie (21 filières/760 stagiaires par an), du digital & offshoring (12 filières/520 stagiaires par an), de la gestion & commerce (5 filières/240 stagiaires par an), du tourisme et hôtellerie (10 filières/515 stagiaires par an), et du BTP (5 filières/180 stagiaires par an). Il est également question des secteurs de la santé (7 filières/260 stagiaires), de l’agriculture (7 filières/145 stagiaires par an), de la pêche (7 filières/220 stagiaires par an) de l’agro-industrie (10 filières/420 stagiaires par an) et de l’artisanat (4 filières/160 stagiaires par an).
