La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a entériné, dimanche, sous conditions un dispositif prévu par le gouvernement français pour retracer les contacts avec les personnes infectées par le coronavirus, afin de freiner la propagation de l’épidémie. La Cnil est une autorité administrative indépendante, chargée de veiller à ce que l’informatique ne porte pas atteinte aux droits de l’Homme, à la vie privée ou aux libertés. L’application de traçage StopCovid a été déclarée «conforme» mais à condition de renforcer les garanties de protection des libertés, et d’évaluer régulièrement son utilité. Ce dispositif doit permettre, lors du déconfinement à partir du 11 mai, de répertorier les contacts avec des malades du Covid-19. L’application sur smartphone, inspirée de stratégies déployées par Singapour notamment, doit alerter les personnes l’ayant téléchargée quand elles ont côtoyé, par exemple dans un train ou un métro, des personnes diagnostiquées positives au Covid-19, et elles-mêmes équipées. Plusieurs autres pays européens étudient ce type de dispositif.
La France autorise un dispositif de traçage anti-coronavirus
LE MATIN
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26 Avril 2020
À 21:38
