À Genève, le Représentant spécial de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, avait dénoncé les violations continues de l’embargo sur les armes dans le pays. Le Soudan du Sud souffre également de l’afflux continu d’armes et de munitions qui alimentent le conflit, affecte la sécurité du personnel des Nations unies et entrave la capacité de l’opération de paix onusienne à s’acquitter de son mandat. Le Secrétaire général de l’ONU a lancé un agenda pour le désarmement qui appelle à des «efforts plus cohérents» dans la lutte contre les armes légères et de petits calibres au niveau de chaque État. À cette fin, le Bureau du désarmement de l’ONU travaille en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour soutenir les pays dans leur contrôle des armes légères avec des initiatives de réduction la violence armée. Pour faciliter ce travail, le Secrétaire général de l’ONU a créé «l’Entité Sauver des vies» dans son Fonds de consolidation de la paix avec des projets pilotes lancés cette année en collaboration avec les équipes de pays des Nations unies. Les efforts en Afrique se sont poursuivis dans le cadre de l’initiative de «Faire taire les armes d’ici 2020» de l’Union africaine (UA). Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté l’année dernière une résolution 2457 dans laquelle il souligne les moyens pour assurer un soutien solide à cette importante initiative. Une initiative que le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, entend souligner lors de sa participation au sommet de l’UA, le weekend prochain, à Addis Abeba.
L’Afrique gravement touchée par le fléau des armes légères
L’ONU a alerté sur la circulation en grand nombre d’armes légères et de petits calibres qui alimentent les conflits partout dans le monde, particulièrement en Afrique.
LE MATIN
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06 Février 2020
À 16:11