Quand l’amitié joue son vrai rôle de soutien de l’autre

Le film s’est focalisé sur trois cas bien précis, faisant partie du pavillon «J» d’un hôpital psychiatrique de Casablanca. Parmi ces femmes, il y a celle qui a perdu son enfant, une deuxième a été trompée par sa famille pour un mariage arrangé et la troisième, une jeune fille, qui a été violée par son père. Toutes les trois se sont liées d’une amitié très profonde avec une infirmière du pavillon psychiatrique. «Le film traite du sujet de l’anxiété, en général, mais surtout des relations d’amitié entre trois femmes malades et l’infirmière qui travaille dans le pavillon où elles se soignent. Donc, le film ne renferme pas une seule thématique, mais plusieurs sujets. Chaque spectateur va prendre ce qu’il veut et ce qui l’intéresse dans le film, car les messages sont multiples et les lectures aussi. C’est, d’ailleurs, mon désir que le film soit ouvert à tous les publics. Il est, aussi, plein d’espoir», explique Mohamed Nadif. C’est ainsi que ces trois patientes et l’infirmière du pavillon psychiatrique confrontent leurs souffrances et développent une forte relation amicale, échappant parfois à elles-mêmes à travers des escapades nocturnes qui les ramènent petit à petit vers la vie extérieure et soudent davantage leur amitié. Une vraie complicité jouée avec beaucoup de talent, d’expressions et d’efforts par les comédiennes Assma El Hadrami, Rim Fethi, Jalila Talemsi, Imane Mechrafi, Kenza Fridou, puis la participation de Malika El Omari, Asmaa Benzakour, Fatima Harakat… Des comédiennes qui honorent la participation de la gent féminine dans le cinéma marocain.