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L’ANP engage le processus de requalification

Le régulateur a engagé la réflexion autour de la requalification de l’ancien port de Safi. Le processus doit aboutir à l’identification de nouvelles opportunités de business et de nouvelles vocations du port avec le redéploiement de ses infrastructures et une valorisation du patrimoine foncier existant.

L’ANP engage le processus de requalification
L’étude de requalification consiste en une analyse et une évaluation de l’état actuel des lieux du port et son impact sur les aménagements prévus, en termes de gestion, de sécurité et de compétitivité.

C’est parti pour le processus de requalification de l’ancien port de Safi. L’Agence nationale des ports (ANP) a engagé l’étude de ce projet. Ce dernier s’inscrit dans le cadre de la Stratégie portuaire nationale à l’horizon 2030. Celle-ci recommande de redéfinir la vocation de cette infrastructure en tenant compte de la mise en service du nouveau port de la ville. Concrètement, la feuille de route portuaire propose que l’ancien port continue éventuellement à desservir l’économie locale pour les flux de trafics comme le conventionnel, le conteneur en feeder, les petits minerais ou les céréales et/ou serait ouvert à la ville afin de développer une vocation touristique.
 Le régulateur portuaire souhaite du coup définir une nouvelle vision pour la reconversion de cette infrastructure. Sa requalification passe donc par la définition d’un concept et de scénarios qui devraient répondre à plusieurs objectifs dont l’ouverture du port sur la ville, le développement des activités plus en lien avec les besoins urbains et les demandes des citoyens. L’étude de requalification consiste en une analyse et une évaluation de l’état actuel des lieux du port et son impact sur les aménagements prévus en termes de gestion, de sécurité et de compétitivité. Il s’agit également d’identifier les nouvelles opportunités de business et de nouvelles vocations et redéployer les infrastructures portuaires avec une valorisation du patrimoine foncier existant.
À cela s’ajoute la traduction des opportunités identifiées en un concept faisable en termes d’aménagement, de gestion été de développement. Résultats attendus : une meilleure intégration physique, fonctionnelle et économique du port dans son tissu urbain et une valorisation des espaces adjacents à cette infrastructure. Rappelons que la première phase du nouveau port de la ville, dont les travaux d’aménagement avaient démarré en 2013, est entrée en service en août 2019. Celle-ci sert essentiellement à l’importation du charbon nécessaire au fonctionnement de la nouvelle station thermique de l’ONEE à Safi. Située à 20 km au sud de la ville, cette infrastructure est venue offrir une capacité portuaire importante et extensible pour couvrir les besoins futurs de trafic d’import et export, essentiellement ceux liés à l’industrie chimique du groupe OCP en plus de soutenir la dynamique de développement économique et social de la région. La première phase du projet abrite une digue principale d’une longueur totale de 2.263 m et une autre secondaire d’une longueur de 777 m. 

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