L’Association de soutien aux malades du sang et aux enfants atteints de cancer et le Service d’hématologie en oncologie pédiatrique (SHOP) de l’Hôpital 20 Août 1953 ont célébré, mercredi dernier à Casablanca, la Journée internationale du cancer de l’enfant, sur le thème «Allogreffe de moelle osseuse, état actuel et perspectives».
De son côté, Saïd Benchekroun, président de l’Association Agir, s’est félicité des avancées accomplies, au cours des dernières décennies, en matière de prise en charge des enfants atteints de cancer au sein de cet établissement, grâce aux efforts consentis par le ministère de la Santé, le CHU Ibn Rochd et les acteurs associatifs.
«Tous les enfants atteints de cancers ainsi que les adultes et enfants atteints de maladies du sang peuvent actuellement être traités et nombre d’entre eux peuvent guérir, quelque soit leur région d’origine», a-t-il affirmé. Et d’ajouter : «Concernant les maladies du sang au Maroc, le Service d’hémato-oncologie pédiatrique (SHOP) accueille annuellement 2.000 nouveaux malades, à savoir 500 enfants, dont 200 atteints de cancers, 700 hémopathies malignes de l’adulte et 800 hémopathies bénignes de l’adulte. Notre plus grande réussite, c’est de voir guérir des enfants, des adolescents et des adultes qu’il y a à peine quelques années étaient voués à mourir».Pour sa part Asma Quessar, directrice du Service d’hémato-oncologie pédiatrique a rappelé l’historique de la greffe de moelle osseuse au Maroc qui a commencé en 2004 avec la création du premier centre de greffe de moelle osseuse au Maroc, grâce à l’Association Agir et la réalisation de la première autogreffe au CHU Ibn Rochd. «Introduite en 2010 au sein du centre, l’allogreffe (greffe prélevée sur une autre personne) est un traitement curateur et lourd, mais ayant l’avantage de guérir les malades, qui consiste à apporter une moelle nouvelle aux personnes souffrantes généralement de maladies liées au dysfonctionnement de la moelle. Nous en avons fait une quarantaine jusqu’à maintenant. Nous avons, cette année, l’objectif de réaliser 2 allogreffes par mois, ce qui va faire un total de 24 cas pris en charge», a confié la directrice du SHOP.
