En Europe, la nécessité de limiter les dégâts économiques, sociaux et sociétaux a poussé plusieurs pays à présenter des plans de déconfinement, mais progressifs et réversibles. Dernier en date, la Pologne a annoncé mercredi la réouverture des crèches, hôtels et centres commerciaux. «Le retour à l’activité est indispensable pour la nation française. Nous devons retourner au travail, nous devons reprendre notre activité», a martelé mercredi le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire. L’apparition de cas d’enfants affectés par une maladie inflammatoire grave, ressemblant à la maladie de Kawasaki, dans plusieurs pays européens, suscite l’inquiétude. Est-ce en lien avec le coronavirus ? C’est ce que les autorités sanitaires britanniques tentent d’établir. En Espagne, la feuille de route du gouvernement prévoit à partir du 9 mai un déconfinement par «phases» jusqu’à «fin juin», en fonction de l’évolution de la pandémie. Mais si les enfants peuvent de nouveau sortir, une heure par jour et accompagné d’un parent ; les écoles, elles, resteront fermées jusqu’en septembre. Comme en Italie, pays qui a payé le plus lourd tribut à la pandémie en Europe, et où les modalités du déconfinement prévu le 4 mai sont strictes : rassemblements interdits, déplacements entre régions interdits, port du masque obligatoire dans les transports. En pleine saison des résultats, Airbus a dévoilé mercredi une perte de 481 millions au premier trimestre.
L’Europe en prudence et relance de l’économie
En pleine saison des résultats, Airbus a dévoilé mercredi une perte de 481 millions au premier trimestre. Ph. AFP
LE MATIN
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29 Avril 2020
À 17:55
