L’OMS affirme que les cigarettes électroniques sont nocives

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de publier un rapport sous forme de questions-réponses sur les cigarettes électroniques, où elle assure que celles-ci sont bel et bien nocives tant pour les vapoteurs que pour ceux exposés à leurs fumées. «Il est trop tôt pour fournir une réponse claire sur l’impact à long terme de l’utilisation ou de l’exposition aux cigarettes électroniques, mais ce qui est sûr c’est qu’elles sont dangereuses pour la santé», a indiqué l’OMS. «Il n’y a pas assez de preuves selon lesquelles elles aident les consommateurs de tabac à arrêter de fumer. Les vapoteurs sont même davantage susceptibles de fumer des cigarettes conventionnelles. Ces appareils sont particulièrement risqués pour les adolescents», a averti l’Organisation dans son rapport, rappelant que 15.000 saveurs de cigarettes électroniques étaient disponibles, y compris du chewing-gum et de la barbe à papa, qui sont conçus pour attirer les jeunes. Dans son document, l’OMS insiste aussi sur les effets dommageables à long terme liés à l’exposition à la nicotine qui crée une forte dépendance et qui peut avoir des effets néfastes durables surtout sur le cerveau des jeunes qui se développe jusqu’au milieu de la vingtaine.

En outre, l’OMS assure que les cigarettes électroniques créent également des risques significatifs pour les femmes enceintes, car elles peuvent altérer le développement du fœtus. Et d’ajouter que «Vapoter accroît les risques de contracter des maladies cardiaques ou d’être victime de complications pulmonaires. Les cigarettes électroniques “font courir des risques à leurs utilisateurs et à ceux qui ne les utilisent pas. L’exposition aux fumées sortant de ces appareils est également dangereuse, avec la présence de substances toxiques, dont le glycol, qui est utilisé dans la fabrication de l’antigel», assure cette organisation, qui exige notamment que leur usage soit solidement encadré avec en particulier une interdiction de les vendre aux jeunes et de s’en servir dans les lieux de travail confinés ainsi que dans les espaces publics.