«Nous voulons tous que tout cela se termine. Nous voulons tous reprendre nos vies. Mais la dure réalité est que c’est loin d’être fini», a mis en garde le directeur général de l’Organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Le virus continue de faire des ravages en Amérique du Sud, aux États-Unis et semble redémarrer en Chine, et dans un «monde divisé» et face à «un manque d’unité nationale et de solidarité mondiale (...) le pire est à venir», a-t-il prévenu. L’OMS va envoyer «la semaine prochaine» une équipe en Chine, où ce coronavirus est apparu en décembre, pour déterminer son origine et mieux le comprendre. Le patron de l’organisation a appelé gouvernements et citoyens à mettre en place des «solutions simples» afin de «sauver des vies maintenant» : «tester, tracer, isoler, et mettre en quarantaine les cas». Selon un comptage effectué par l’AFP à partir de sources officielles, mais que les experts pensent largement sous-estimé, 502.599 décès et 10,2 millions de cas étaient officiellement recensés lundi soir. Le nombre des décès répertoriés dans le monde a doublé en un peu moins de deux mois (250.000 le 5 mai) et 50.000 décès supplémentaires ont été enregistrés ces dix derniers jours. Berceau de la pandémie à Wuhan, dans le centre du pays, la Chine croyait en avoir fini avec le virus mais il a refait son apparition mi-juin à Pékin, au point que les autorités ont fermé des écoles et placé en confinement plusieurs milliers de personnes.
L’OMS pessimiste
LE MATIN
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30 Juin 2020
À 18:06
