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L’ONU appelle d’urgence à une réflexion innovante sur la gouvernance mondiale et le multilatéralisme

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Face à la pandémie du Covid-19, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé, jeudi devant le Conseil de sécurité, à enclencher d’urgence une réflexion innovante sur la gouvernance mondiale et le multilatéralisme. «Nous devons de toute urgence mener une réflexion innovante sur la gouvernance mondiale et le multilatéralisme, afin de les adapter au XXIe siècle», a déclaré M. Guterres lors d’un débat de haut niveau sur «la gouvernance mondiale post Covid-19», organisé à l’initiative du Niger qui préside le Conseil de sécurité en septembre.
Pour le Chef de l’ONU, le monde a surtout besoin d’un «multilatéralisme en réseau», fondé sur des liens et une coopération solides entre les organisations internationales et régionales, les institutions financières internationales et autres alliances et institutions mondiales. «Depuis que j’ai pris mes fonctions de Secrétaire général, j’ai fait de notre partenariat stratégique avec l’Union africaine une priorité. Nos relations se caractérisent par des valeurs partagées, un respect mutuel et des intérêts communs», a rappelé Antonio Guterres lors de cette réunion virtuelle marquée par la participation du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat. Et de souligner que le partenariat entre l’Union africaine et l’ONU est «un modèle que nous devrions reproduire dans nos relations avec d’autres organisations régionales. Nous disposons désormais d’un cadre solide Union africaine-Organisation des Nations unies pour la paix et la sécurité sur le continent». 
«Je demande instamment à ce Conseil d’approfondir notre collaboration en créant des liens solides et officiels avec le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et en communiquant régulièrement avec lui. Cela permettrait de répartir le travail de la façon la plus efficace possible : l’Union africaine pourrait mener des opérations d’imposition de la paix et de lutte contre le terrorisme, qui seraient appuyées par des mandats du Conseil de sécurité et bénéficieraient d’un financement prévisible, garanti par les contributions obligatoires», a plaidé le Chef de l’ONU.
Selon lui, c’est «la seule façon de construire la coalition dont nous avons besoin pour lutter contre le terrorisme sur le continent africain et de mener à bien l’initiative phare de l’Union africaine pour faire taire les armes». «Nous avons maintenant besoin d’un effort collectif, mené par ce Conseil, pour faire taire les armes dans le monde entier d’ici la fin de cette année», a-t-il conclu. 

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