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Les prochaines compétitions continentales, à l’image de celles à l’échelle mondiale, seront fortement impactées par les effets de la pandémie de Covid-19, notamment le volet organisationnel et réglementaire. En fin de semaine dernière, le Comité d’urgence de la confédération africaine de football a validé le nouveau protocole sanitaire proposé par la Commission d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2021. Le nouveau document dresse la liste des mesures à entreprendre avant chaque rencontre, les changements opérés au niveau des structures, des réglementations et des obligations des différentes parties du jeu. Le principal enseignement à tirer du nouveau document est qu’«aucun match ne sera reporté ou annulé pour les cas positifs de Covid-19». En effet, la CAF a assuré que les contaminations n’allaient plus constituer un motif de report ou d’annulation et que les sélections devront désormais assumer les conséquences de l’indisponibilité de leurs joueurs : «Dans le cas où une équipe participante ne peut pas se rendre dans le pays hôte et/ou sur le lieu d’un match en raison d’un voyage ou d’une autre restriction liée à la Covid-19, l’équipe qui n’a pas pu se déplacer… sera considérée comme ayant perdu le match 2-0. Selon le règlement de la Covid-19, si une équipe ne possède pas le nombre minimum de joueurs (11 joueurs, y compris le gardien de but + 4 remplaçants) pour jouer un match, l’équipe sera considérée comme ayant perdu le match 2-0».
En revanche, la CAF a décidé d’annuler les restrictions concernant les listes des joueurs convoqués, permettant aux fédérations d’inviter un nombre illimité de joueurs : «Pour les éliminatoires de la CAN, la liste est ouverte et les équipes nationales peuvent voyager avec un nombre illimité de joueurs. Il est recommandé de voyager avec le plus grand nombre de joueurs possible afin de pouvoir remplacer tout joueur positif au test Covid-19».
Le «personnel additionnel» à prévoir par les fédérations et les sélections
Parmi les modifications phares ajoutées au règlement de la CAF, la création de nouveaux postes pour répondre aux exigences de la conjoncture. Ainsi, les fédérations hôtes devront rallonger la liste de leurs employés pour compter un coordonnateur de la réponse médicale, un responsable en chef de la mise en œuvre des mesures d’hygiène, un conseiller expert, un responsable de la mise en œuvre des mesures d’hygiène du stade et un coordonnateur médical du stade. Les sélections nationales, elles, devront compter dans leurs staffs un agent de liaison médical de l’équipe et un agent de mise en œuvre de l’équipe d’hygiène. Plusieurs de ces postes dépendent, néanmoins, du degré de risque existant dans le pays hôte, selon l’évolution de l’épidémie sur ses terres.
La CAF a, par ailleurs, fixé les parties devant assumer les frais des tests pour s’assurer que tous les acteurs dans le stade seront négatifs : «La fédération hôte est responsable uniquement du paiement du test des officiels de match et de sa délégation. Le pays hôte rembourse aux officiels de match les frais de PCR effectués avant le voyage sur présentation des pièces justificatives. L’équipe visiteuse prend en charge le coût du test PCR de toute sa délégation. En cas de match disputé en terrain neutre, l’hôte initial du match est considéré comme le pays hôte en termes de couverture financière». Ce dernier exemple concerne particulièrement la sélection nationale marocaine, qui partira affronter la Centrafrique au Cameroun le 17 novembre à Douala. Dans ce cas, la fédération de la République centrafricaine sera responsable financièrement des tests des officiels de la CAF.
