Le ministère de la Santé a décidé, en concertation avec le Comité technique et scientifique du programme national de prévention et de contrôle de la grippe et des infections respiratoires aigües, l’introduction de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine dans la prise en charge thérapeutique des cas confirmés de Covid-19. Une circulaire a été adressée à cet effet, lundi dernier, par le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, aux directeurs des Centres hospitaliers universitaires et aux directeurs régionaux de la santé. Dans ce document, le chef de ce département a appelé les responsables des unités régionales d’approvisionnement et de la pharmacie au niveau des directions régionales de la santé à entreposer les stocks de chloroquine et d’hydroxychloroquine dans un local sécurisé, tout en élaborant une liste de délivrance nominative par classe thérapeutique adressée aux structures de prise en charge.
Les effets secondaires de la chloroquine
Le nouveau traitement adopté par le ministère de la Santé à base de chloroquine et d’hydroxychloroquine dans la prise en charge thérapeutique des cas confirmés de Covid-19 ne fait toujours pas l’unanimité chez la communauté des chercheurs et des médecins. Cela est particulièrement dû aux effets indésirables nombreux que provoque cette molécule et qui suscitent la méfiance de nombreux médecins et scientifiques quant à sa délivrance massive à des patients atteints du Covid-19 avant la fin de la période des tests. Parmi les effets indésirables, nous pouvons citer des complications cardiovasculaires, des troubles digestifs avec nausées, des vomissements et diarrhées. Les malades soignés par ce traitement peuvent afficher en outre des insomnies, une dépression, des maux de tête, des étourdissements et des convulsions.
