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Les patrons des écoles privées se rétractent après avoir sollicité l’aide du gouvernement

Face aux critiques indignées qui fusent de toutes parts à propos de leur courrier adressé au Chef de gouvernement, les patrons des écoles privées font marche arrière. Présentant des excuses à propos de la «formulation maladroite» de leur courrier, ils ont apporté certaines précisions sur leurs demandes.

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Au moment où les dons et les contributions au nouveau Fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) proviennent de toutes parts, les propriétaires des écoles privées, représentés par deux fédérations, à savoir la Fédération de l’éducation privée au Maroc et l’Union des grandes écoles, se sont attiré les foudres des internautes.

Dans un courrier adressé au Chef de gouvernement, les deux fédérations ont exigé de bénéficier du nouveau Fonds. Ils ont également jugé le moment opportun pour tenter une négociation de l’impôt pour l’année en cours, qu’ils considèrent déjà comme une année de crise. Il n’en fallait pas plus pour qu’ils se mettent tout le monde à dos. Les internautes ont jugé leur démarche opportuniste, voire indécente, en cette phase où le seul mot d’ordre doit être la solidarité et la mobilisation.

Se rendant compte de la gravité de leur bourde et notamment du choix du timing, les patrons ont essayé de se rattraper avec un nouveau communiqué rendu public jeudi dernier. Reconnaissant le caractère «maladroit» de la démarche, la Fédération de l’éducation privée au Maroc a tenu à préciser certains détails concernant ce courrier adressé au Chef du gouvernement. Dans ce sens, la Fédération assure qu’elle na pas demandé à ce que les investisseurs et les propriétaires des écoles privées bénéficient du nouveau Fonds.

«La demande a pour objectif d’aider certains travailleurs du secteur si des établissements ne parviennent plus à honorer leurs engagements». Rappelant que le nombre des travailleurs dans le secteur avoisine les 140.000 personnes, la Fédération a souligné que les opérateurs de l’éducation privée au Maroc n’ont pas tous les moyens pour faire face à des crises de cette ampleur. 

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