Les soft skills indispensables pour être un bon entrepreneur

Se lancer dans l’entrepreneuriat est une démarche ambitieuse, certes, mais elle n’est pas toujours aisée. Au-delà de la maîtrise de l’aspect technique et financier, un futur entrepreneur doit développer certaines compétences humaines et relationnelles. Communément appelées «Soft Skills», ces compétences «font aujourd’hui la différence entre un entrepreneur qui arrive à réussir son projet d’entreprise et à défendre son idée et un jeune qui n’y parvient jamais», souligne Hanane Anguer, consultante RH et coach certifiée. Interrogée sur les principales soft skills à développer, l’experte en présente cinq :
• La créativité : Pour réussir en entrepreneuriat, il est important de faire preuve de créativité et de sortir de sa zone de confort pour proposer des idées innovantes et séduire une clientèle de plus en plus exigeante. Cette compétence est souvent associée à celle de l’ouverture d’esprit, partant du principe qu’on ne peut pas réfléchir tout seul dans un coin fermé.
• L’engagement : Certains considèrent l’engagement comme une valeur, ce qui démontre son importance pour réussir dans un projet d’entrepreneuriat. En effet, un entrepreneur engagé est un entrepreneur qui se reconnaît dans les valeurs de sa propre entreprise et qui s’y investit avec enthousiasme. 
• La communication : Le succès d’une démarche d’entrepreneuriat repose sur la combinaison de plusieurs facteurs, notamment celui de la communication. Le monde des affaires est très concurrentiel et il n’y a pas de place pour ceux qui ne savent pas communiquer sur leurs projets. Pour ce faire, il est vivement recommandé de miser sur le digital en partageant un contenu de qualité.
• La confiance en soi : Pour gagner la confiance des autres, il est important d’avoir confiance en soi-même. Dans son parcours, un jeune entrepreneur risque d’avoir dans son entourage des personnes qui remettront certainement ses idées en doute, d’où l’importance d’être doté d’une grande confiance en soi.
• L’écoute active : Il faut être à l’écoute de son marché et de son évolution pour pouvoir tracer son propre chemin. Il ne faut jamais se contenter d’écouter sa propre voix, car les autres peuvent apporter à l’entrepreneur de nouvelles idées. 
Par ailleurs, il est important de souligner que pour lancer son projet d’entrepreneuriat et pour développer ses soft skills, le recours à un professionnel, notamment un coach est toujours recommandé. «L’accompagnement se positionne comme une option unique qui permet d’aider l’entrepreneur à créer une vraie entreprise avec une activité commerciale rentable», précise Saïfeddine El Gharbaoui, coach d’affaires. Pour lui, cela peut aider sur trois plans : D’abord, le plan de la vision dans la mesure où l’entrepreneur gagnera des années s’il commence avec une vision claire de ce qu’il veut voir et obtenir de son entreprise. Ensuite, le plan de positionnement stratégique. «Aujourd’hui et dans l’ère de la concurrence par les prix, la différenciation devient une option qui s’impose si l’entreprise souhaite prospérer et être le choix du client», explique-t-il avant de poursuivre que le troisième plan est lié à la niche. Sur ce volet, explique-t-il, l’entrepreneur doit se poser trois questions afin de choisir sa niche et positionner son message marketing : Quelle valeur ajoutée pourrais-je apporter par rapport à l’existant ? À quel type de clientèle ? Et est-ce que le volume de la clientèle est suffisant pour mon business ? L’expert ne manque pas de souligner que les clés de la réussite d’une entreprise résident dans l’esprit de l’entrepreneur lui-même et sont au nombre de deux : Avoir le désir ardent de réussir quel que soit le prix et avoir l’éthique de travail. «Faites plus que ce que les autres font et vous réussirez», recommande Saïfeddine El Gharbaoui en guise de conclusion.