Les débats autour du projet de loi de Finances 2021 (PLF) ont commencé lundi soir au Parlement. Prenant la parole lors d’une réunion de la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants, marquant le début des discussion de ce projet, les groupes parlementaires de l’opposition ont défendu les choix du gouvernement. C’est ainsi que le président du groupe du Parti de la justice et du développement (PJD), Mustapha Ibrahimi, a affirmé que les débats sur le PLF 2021 se tiennent dans des circonstances exceptionnelles caractérisées notamment par la contraction de l’économie mondiale, plombée par les incertitudes. «Le Royaume n’est pas à l’abri de cette détérioration générale de l’économie due notamment à la stagnation du secteur touristique et de l’activité agricole, au recul des investissements étrangers, mais aussi au déficit des précipitations», a-t-il affirmé.
Un texte pertinent selon la majorité parlementaire, des mesures peu audacieuses selon l’opposition
L’examen du projet de loi de Finances 2021, par le parlement, a commencé lundi dans la soirée. Les membres de la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants ont en effet ouvert les débats autour de ce texte présenté par le ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration. Prenant la parole lors de cette séance, les groupes parlementaires de la majorité se sont félicités de la «pertinence» des choix opérés dans le cadre de ce projet. L’opposition a déploré, quant à elle, «un manque de mesures audacieuses et de réponses opérationnelles à la mesure des défis du moment».
LE MATIN
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27 Octobre 2020
À 20:28