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Un tiers de la saison annulé, le reste en péril

Quelques jours après avoir annoncé la suspension des compétitions jusqu’au 1er juin au minimum, l’Union cycliste internationale a rendu publiques des mesures afin de faire face à la crise économique causée par le coronavirus. L’instance a reçu plus de 650 demandes de report ou d’annulation, sur une période qui va jusqu’au mois d’août.

Un tiers de la saison annulé,  le reste en péril

Réuni afin d’étudier les conséquences du coronavirus sur le monde de la petite reine, le comité directeur de l’Union cycliste internationale a pris une série de décisions d’économie. «La situation du cyclisme international est préoccupante», selon la Fédération internationale qui a décidé dans un premier temps de suspendre toutes les activités jusqu’au 1er juin au minimum. «L’UCI a reçu à ce jour plus de 650 demandes de report ou d’annulation sur une période qui s’étend jusqu’au mois d’août, poursuit la même source. Ce chiffre représente 30% du calendrier international UCI de l’année. La route et le mountain bike sont les disciplines les plus touchées. Le Giro d’Italia, le Tour des Flandres et Paris- Roubaix, trois épreuves prestigieuses de l’UCI World Tour, ont par exemple été touchées», rappelle l’UCI, en énumérant les principales compétitions annulées ou reportées.

Salaires à la baisse, chômage partiel, gel des recrutements… des mesures douloureuses
Le report des JO de Tokyo d’un an menace également la trésorerie de l’UCI, qui compte sur l’Olympiade pour renflouer ses recettes. L’Union a donc décidé de recourir à une politique d’économie drastique. Les dirigeants verront ainsi leurs salaires et indemnités réduits, alors que l’ensemble des 130 collaborateurs de l’institution seront mis au chômage partiel «à des pourcentages divers», tempère l’organisation basée en Suisse. Les recrutements sont également gelés pour une période indéterminée.
L’UCI termine en assurant que «la bonne gestion de nos activités depuis plusieurs années (…) nous permettra d’honorer nos engagements vis-à-vis de la famille cycliste». Mais l’horizon s’annonce plus sombre pour le cyclisme international, si la crise sanitaire venait à «se prolonger au-delà des projections actuelles». 

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