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Les Archives Bouanani organisent une exposition sur le cinéma national à Marrakech

Les Archives Bouanani organisent une exposition sur le cinéma national à Marrakech
Equipe du film Mirage, 1977.

L’espace culturel Le 18 à Marrakech accueille jusqu’au 15 janvier 2022, l’exposition, «Tous les pays qui n’ont plus de légendes seront condamnés à mourir de froid». L’événement est organisé par les Archives Bouanani en collaboration avec les Archives des arts oraux populaires (AWAL).
Il dévoilera soixante-dix ans d’histoire du Maroc à travers le prisme des métiers du cinéma, avec un accent particulier sur la costumière et décoratrice Naïma Saoudi et ses contributions à des films marocains comme «Mirage» d’Ahmed Bouanani (1980) ou «Tambours de feu» de Souheil Ben Barka (1989).
L’exposition mettra également en lumière l’œuvre du pionnier du cinéma marocain Mohamed Ousfour, et sera accompagnée d’un programme public comprenant des projections de films, des rencontres, des ateliers et des spectacles. Par ailleurs, dans le cadre de sa collaboration avec AWAL, le Collectif Bouanani a également invité le jeune réalisateur de films d’animation et illustrateur Driss Ouaamar à une résidence de recherche artistique en dialogue avec l’exposition. Cette résidence a pour but d’encourager une jeune génération d’artistes à puiser également dans les archives Bouanani ainsi que dans les arts populaires qui souvent ont inspiré de nombreuses œuvres du cinéaste-auteur. 


 Une famille passionnée par le cinéma

Le nom de la famille Bouanani est associé au cinéma national. Ahmed Bouanani était poète, écrivain, monteur et réalisateur, Naïma Saoudi, costumière, décoratrice, réalisatrice, actrice, productrice, scripte et assistante-monteuse, et leur fille Batoul, habilleuse et costumière. Ils ont laissé derrière eux une importante quantité de livres, revues, manuscrits, dessins, scénarios, notes, affiches, costumes et accessoires, qui ne témoignent pas seulement de la vie et de l’œuvre familiale, mais plus largement de l’histoire culturelle du Maroc. Aujourd’hui, c’est Touda Bouanani, leur fille et sœur, qui prolonge ce travail de collecte et de conservation, mais aussi de valorisation.

 

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