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Le cabinet Area, architecte de la future stratégie nationale

Le département de l’Urbanisme a engagé le cabinet Area pour la conception de la nouvelle stratégie nationale des villes intermédiaires. La feuille de route en projet viendra renforcer le rôle de ces villes dans l’armature urbaine nationale et accroître l’équité territoriale et le développement des territoires décentrés.

Le cabinet Area, architecte de la future stratégie nationale

C’est fait. Le département de l’Urbanisme a mandaté l’Atelier de recherche en architecture, Area, pour la conception de la stratégie nationale des villes intermédiaires. Coût de la transaction : 3,2 millions de dirhams. Le cabinet, qui revendique plus de 20 ans d’expérience dans le domaine, a déjà traité avec l’État dans le cadre des marchés publics. Il est connu pour avoir accompagné l’Urbanisme dans l’actualisation du schéma directeur d’aménagement urbain du Grand Béni Mellal et l’établissement du Plan d’aménagement de la ville. Il a également établi la charte architecturale, urbanistique et paysagère de la ville d’Ouarzazate et accompagné plusieurs agences urbaines du pays dans l’élaboration des schémas directeurs d’aménagement de leurs périmètres respectifs.
La stratégie à concevoir viendra renforcer le rôle de ces villes dans l’armature urbaine nationale et accroître l’équité territoriale et le développement des territoires décentrés. L’équipe d’Area, constituée de 15 personnes, dont des architectes, économistes, sociologues, statisticiens et des techniciens, aura à définir les actions à entreprendre en vue de la requalification urbaine des villes intermédiaires dans le cadre de projets intégrés. Elle doit identifier, par ailleurs, les pistes à suivre afin de renforcer l’attractivité des villes intermédiaires, à travers la proposition des actions nécessaires pour améliorer qualitativement l’offre de ces unités urbaines en matière de services sur l’ensemble des territoires qu’elles structurent (plusieurs bassins de vie ou bassins d’emploi sont structurés autour d’une ville intermédiaire). La future stratégie viendra renforcer, en outre, la résilience des réseaux de ces villes et les préparer de manière à ce qu’elles puissent assimiler les perturbations et les menaces qui pourraient se manifester sur le plan environnemental, économique et social.
Une gouvernance adaptée
La feuille de route devra prévoir, sur un autre plan, l’amélioration de la gouvernance territoriale des villes intermédiaires en proposant un référentiel de gouvernance adapté à cette strate de la hiérarchie urbaine.
La consultation formulera, pour chaque catégorie de villes intermédiaires identifiée dans le diagnostic, des stratégies de développement économique et social, de promotion, d’anticipation et d’adaptation face aux risques, notamment épidémiques de types coronavirus. Les préconisations devront s’intégrer dans une stratégie globale de développement territorial, où toutes les dimensions de la ville sont prises en compte. «Les villes se positionnent aujourd’hui, comme étant de véritables moteurs du développement pour les économies locale et nationale. C’est à leur niveau qu’il est de plus en plus nécessaire de rechercher des réponses aux multiples enjeux que posent aujourd’hui la globalisation, l’efficacité économique, la cohésion sociale, l’amélioration du cadre et de la qualité de vie et la protection de l’environnement», explique le département de l’Urbanisme qui assure la maîtrise d’ouvrage de la future stratégie. À l’échelle nationale, les villes intermédiaires émergent en tant que «maillons stratégiques» des systèmes urbains régionaux qui structurent l’armature urbaine. 

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